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Globe terrestre

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Globe terrestre

Leurs premières aventures, les plus grands explorateurs les ont vécues dans leur chambre d’enfant… devant un globe terrestre. Une petite impulsion, et les océans, les déserts et les montagnes défilent. On visite des villes inconnues, des pays aux noms oubliés… Puis un geste suffit pour arrêter la course folle : c’est comme si le monde vous obéissait au doigt et à l’oeil.

Début 18e, les globes terrestres ont d’abord un but scientifique, puis pédagogique : au 19e, ils sont dans toutes les écoles. A partir du 20e, le globe s’illumine et s’invite dans les salons et dans les chambres.

Quelques astuces pour les dater

Chaque globe possède une cartouche souvent située sur la partie inférieure, au milieu d’un océan. Elle indique en général :

Le nom du géographe
Le cartographe
L’éditeur et son adresse
L’échelle
L’année d’édition. En son absence, un coup d’œil aux noms des anciennes colonies peut vous aiguiller.

Estimation

Le prix varie en fonction de l’époque, des matériaux et de l’état de l’objet. Compter 50€ pour un globe des années 30 signé Girard, Barrère et Thomas (globe en plâtre / pied en bois) ou des années 50 signé Taride (globe en verre / pied en alu ou fer). Les plus recherchés sont les globes du 19ème, signés notamment J. Forest : leur prix peut atteindre jusqu’à 500€.

Pour voir tous nos globes terrestres, cliquez ici

Le manuel du savoir chiner


ADRESSES & ACTUS

Le manuel du savoir chiner

Un chineur (à ne pas confondre avec le « dragueur du samedi soir») est avant tout un amateur d’objets, meubles qui ont une histoire. C’est surtout celui qui sait repérer les bonnes affaires et repartir avec.. C’est assez subjectif car heureusement la bonne affaire de votre voisin ne sera peut être pas la votre. Mais il y a quand même quelques règles de base à respecter.

Règle n°1 :
Soyez matinal (plus matinal encore qu’un lundi matin au bureau) ! La pépite se dégote souvent au cul du camion au moment du déballage ! Ne la laissez pas passer…

Règle n°2 :
Tenue cool exigée ! Pas de signe ostentatoire, habillez vous simplement sans quoi vous risqueriez d’attirer l’œil du marchand et probablement de vous faire avoir sur les prix…

Règle n°3 :
Soyez réactif et marchez au coup de cœur ! Vous avez un besoin en particulier ? Gardez le dans un coin de votre tête mais restez ouvert.. Même si vous avez fait la fête la veille, il faut avoir l’œil vif pour flairer la bonne affaire.

Règle n°4 :
Soyez curieux : Le brocanteur est avant tout un passionné, alors si vous souhaitez connaitre la petite histoire de l’objet ou du meuble qui vous a tapé dans l’œil : lancez-vous et faites le parler, vous allez le séduire.

Règle n°5 :
Apprenez à négocier : les plaisirs du chineur est aussi celui de marchander, alors discutez les prix… On ne sait jamais ! Mais ne proposez pas un prix trop bas qui risquerait de vous griller de montrer que vous ne connaissez rien au marché… Au fait, rangez votre CB, la broc c’est en liquide…

Le plus :
Chiner c’est aussi flâner, se balader sur les brocantes et se poser pour un petit café, bière ou autre en terrasse une fois la balade terminée…

Do you speak scandinave ?

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Do you speak scandinave ?

Le design scandinave, ce « Grand blond qui venait du froid… avec une chaussure noire ». Euh non, pas du tout. Depuis son apparition dans les années 50, on a pris la mauvaise habitude de placer beaucoup de choses sous l’étiquette de « design scandinave ». Parfois même tout et son contraire. Mais qui est-il vraiment, ce grand blond ?

Les points clés du design scandinave :

– Venu du froid… et de la nature
Les courbes d’un lac, la structure anguleuse d’une montagne, la verticalité d’une forêt. Le design scandinave privilégie les couleurs et matières naturelles (le bois, l’acier, le cuir, le coton, la laine feutrée), mais il passe le tout au filtre de l’abstraction et du minimalisme : lignes épurées, traitement brut des matériaux. Il y a aussi des exceptions : le mobilier danois de Hay reprend les traditionnels imprimés des Finlandais de Marimekko (imprimés vifs, couleurs fortes). Comme quoi les nordiques ne se contentent pas toujours de décliner 50 nuances de blanc.

– Fonctionnel, c’est-à-dire joli et pratique
L’ambition des créateurs du design scandinave, c’était d’améliorer la vie quotidienne, grâce à des objets plus beaux et plus pratiques. D’où le mot design : à la fois conçu pour être pratique, et dessiné pour être joli. Par exemple, le bois reste le plus naturel possible d’aspect, certes, mais il est traité pour résister aux taches, aux intempéries. Au cas où vous n’auriez jamais croisé un viking, on vous le rappelle : scandinave, ça veut aussi dire costaud.

– Ecolo, et sans faire semblant
Utiliser des matériaux naturels ne suffit plus à prouver qu’on a un comportement responsable vis à vis de l’environnement. Plusieurs marques ont pris des engagements forts– comme les Finlandais de Punkalive, qui ont implanté leur bureau et leurs fabriques en fonction des ressources naturelles de leur pays. C’est qu’ils les aiment, leurs forêts.

Les designers et réalisation phares :

Designers :
Arne Jacobsen, Alvar Aalto, Finn Juhl, Verner Panton, Tapio Wirkkala, Bruno Mathsson, Hans Wegner, Poul Henningsen
Articles :
Siège Panton, Le vase Savoy d’ Alvar Aalto, fauteuils de Arne Jacobsen édités par Fritz Hansen, notamment la Egg Chair avec sa forme enveloppante, Mushroom, la table avant-gardiste du designer finlandais Eero Aarnio

La rentrée ? Trop la classe

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La rentrée ? Trop la classe

Ce banc d’écolier, ça faisait un bail qu’on ne s’était pas assis dessus. Puis il a réapparu dans le resto de burgers en bas de chez vous. Ensuite, ça a été les chaises en bois et métal de votre ancienne salle de classe : d’un seul coup, elles ont envahi le bar du coin.

C’est la rentrée et le mobilier scolaire a comme des envies d’école buissonnière : il est partout. Même votre ancien pupitre en bois avec ses graffitis à l’encre est dans toutes les boutiques de déco. Mais d’ailleurs, ce dessin, là, cette vieille prof à lunettes déguisée en  vache… Ce ne serait pas votre ancienne prof de maths ?

Rêve de voyage

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Rêve de voyage

En salle de classe, il y avait deux types de fenêtres. La vitre, à travers laquelle on observait parfois un peu la rue, parfois la course des nuages. Et surtout la carte de géographie. Une véritable fenêtre qui pouvait vous emmener loin, loin… Parcourir ses belles couleurs ocres, vertes et bleues, c’était comme fouler des terres inconnues, traverser des forêts épaisses et de océans immenses.

Des périples fous qui se terminaient inlassablement par la même question de votre professeur : “Dites-moi… Qu’est-ce que je viens de dire ?”.

En pleine tendance vintage, vous n’échapperez pas au retour de la carte de géographie ou d’histoire. Une bonne occasion de réviser vos cours élémentaires, cette fois de chez vous. Elle trouve naturellement sa place dans une entrée, un bureau et une chambre d’enfant pour un effet rétro très joli.

Quelques astuces pour les nettoyer :
Dépoussiérez-les à l’aide d’un pinceau plat ultra doux. Puis frottez doucement les surfaces tâchées du bout des doigts avec de la gomme en poudre, comme les conservateurs de musée. Une fois l’opération terminée, il ne vous reste plus qu’à l’encadrer ou la suspendre simplement avec une réglette en bois.

Il n’y a que l’émail qui m’aille

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Il n’y a qu’email qui m’aille

Au début, c’était une solution provisoire en attendant d’investir dans le service scandinave de vos rêves. Sauf qu’avec vous, cette sympathique cafetière rouge pétant en a vu de toutes les couleurs. Les coups durs, les coups bas, les coups de bourre : elle était toujours là, à vos côtés. Elle a résisté à toutes les chutes, elle s’est toujours relevée. Increvable, cette cafetière. Un véritable coach de vie. Mieux qu’une amie en or : une amie en tôle émaillée. Leur charme un rien déglingue, entre kitsch et poésie, font des ustensiles en tôle émaillée les plus attachants des objets familiers.
Dès 1870, grâce aux frères Japy de Belfort notamment, l’émaillage est utilisé dans la production des égouttoirs, fontaines, cuvettes, bougeoirs, arrosoirs ou encore poêles, pour empêcher les objets en fer de rouiller. Facile d’entretien, pratique et bon marché, cette « porcelaine du pauvre » a accompagné le quotidien de toutes les maisonnées. Pour les dater Les plus anciennes pièces sont peintes à la main, en relief. Leurs motifs représentent des fleurs, des paysages ornés d’oiseaux et de papillons.
Début XXe siècle, la technique des décalcomanies (dessin en couleur vitrifiable sur papier enduit) permettra de réaliser des décors en série. Puis, à partir des années 20, le style Art déco s’impose : les damiers remplacent les frises et les motifs champêtres. Les dessins sont réalisés au pochoir et au pistolet. Dans les années quarante, les décors se simplifient encore. Très prisé des Américains, l’émail est blanc marbré ou moucheté. Estimer son prix L’état général est déterminant : un éclat dans la tôle ou un service incomplet peut faire chuter le prix de moitié. Les pièces les moins chères se négocient aux alentours de 50 euros. Les plus classiques peuvent atteindre jusqu’à 150 euros. Attention aux copies même si elles sont faciles à déceler : motif grossier, soudures fragiles.