Do you speak scandinave ?

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Do you speak scandinave ?

Le design scandinave, ce « Grand blond qui venait du froid… avec une chaussure noire ». Euh non, pas du tout. Depuis son apparition dans les années 50, on a pris la mauvaise habitude de placer beaucoup de choses sous l’étiquette de « design scandinave ». Parfois même tout et son contraire. Mais qui est-il vraiment, ce grand blond ?

Les points clés du design scandinave :

– Venu du froid… et de la nature
Les courbes d’un lac, la structure anguleuse d’une montagne, la verticalité d’une forêt. Le design scandinave privilégie les couleurs et matières naturelles (le bois, l’acier, le cuir, le coton, la laine feutrée), mais il passe le tout au filtre de l’abstraction et du minimalisme : lignes épurées, traitement brut des matériaux. Il y a aussi des exceptions : le mobilier danois de Hay reprend les traditionnels imprimés des Finlandais de Marimekko (imprimés vifs, couleurs fortes). Comme quoi les nordiques ne se contentent pas toujours de décliner 50 nuances de blanc.

– Fonctionnel, c’est-à-dire joli et pratique
L’ambition des créateurs du design scandinave, c’était d’améliorer la vie quotidienne, grâce à des objets plus beaux et plus pratiques. D’où le mot design : à la fois conçu pour être pratique, et dessiné pour être joli. Par exemple, le bois reste le plus naturel possible d’aspect, certes, mais il est traité pour résister aux taches, aux intempéries. Au cas où vous n’auriez jamais croisé un viking, on vous le rappelle : scandinave, ça veut aussi dire costaud.

– Ecolo, et sans faire semblant
Utiliser des matériaux naturels ne suffit plus à prouver qu’on a un comportement responsable vis à vis de l’environnement. Plusieurs marques ont pris des engagements forts– comme les Finlandais de Punkalive, qui ont implanté leur bureau et leurs fabriques en fonction des ressources naturelles de leur pays. C’est qu’ils les aiment, leurs forêts.

Les designers et réalisation phares :

Designers :
Arne Jacobsen, Alvar Aalto, Finn Juhl, Verner Panton, Tapio Wirkkala, Bruno Mathsson, Hans Wegner, Poul Henningsen
Articles :
Siège Panton, Le vase Savoy d’ Alvar Aalto, fauteuils de Arne Jacobsen édités par Fritz Hansen, notamment la Egg Chair avec sa forme enveloppante, Mushroom, la table avant-gardiste du designer finlandais Eero Aarnio

La rentrée ? Trop la classe

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La rentrée ? Trop la classe

Ce banc d’écolier, ça faisait un bail qu’on ne s’était pas assis dessus. Puis il a réapparu dans le resto de burgers en bas de chez vous. Ensuite, ça a été les chaises en bois et métal de votre ancienne salle de classe : d’un seul coup, elles ont envahi le bar du coin.

C’est la rentrée et le mobilier scolaire a comme des envies d’école buissonnière : il est partout. Même votre ancien pupitre en bois avec ses graffitis à l’encre est dans toutes les boutiques de déco. Mais d’ailleurs, ce dessin, là, cette vieille prof à lunettes déguisée en  vache… Ce ne serait pas votre ancienne prof de maths ?

Rêve de voyage

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Rêve de voyage

En salle de classe, il y avait deux types de fenêtres. La vitre, à travers laquelle on observait parfois un peu la rue, parfois la course des nuages. Et surtout la carte de géographie. Une véritable fenêtre qui pouvait vous emmener loin, loin… Parcourir ses belles couleurs ocres, vertes et bleues, c’était comme fouler des terres inconnues, traverser des forêts épaisses et de océans immenses.

Des périples fous qui se terminaient inlassablement par la même question de votre professeur : “Dites-moi… Qu’est-ce que je viens de dire ?”.

En pleine tendance vintage, vous n’échapperez pas au retour de la carte de géographie ou d’histoire. Une bonne occasion de réviser vos cours élémentaires, cette fois de chez vous. Elle trouve naturellement sa place dans une entrée, un bureau et une chambre d’enfant pour un effet rétro très joli.

Quelques astuces pour les nettoyer :
Dépoussiérez-les à l’aide d’un pinceau plat ultra doux. Puis frottez doucement les surfaces tâchées du bout des doigts avec de la gomme en poudre, comme les conservateurs de musée. Une fois l’opération terminée, il ne vous reste plus qu’à l’encadrer ou la suspendre simplement avec une réglette en bois.

Il n’y a que l’émail qui m’aille

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Il n’y a qu’email qui m’aille

Au début, c’était une solution provisoire en attendant d’investir dans le service scandinave de vos rêves. Sauf qu’avec vous, cette sympathique cafetière rouge pétant en a vu de toutes les couleurs. Les coups durs, les coups bas, les coups de bourre : elle était toujours là, à vos côtés. Elle a résisté à toutes les chutes, elle s’est toujours relevée. Increvable, cette cafetière. Un véritable coach de vie. Mieux qu’une amie en or : une amie en tôle émaillée. Leur charme un rien déglingue, entre kitsch et poésie, font des ustensiles en tôle émaillée les plus attachants des objets familiers.
Dès 1870, grâce aux frères Japy de Belfort notamment, l’émaillage est utilisé dans la production des égouttoirs, fontaines, cuvettes, bougeoirs, arrosoirs ou encore poêles, pour empêcher les objets en fer de rouiller. Facile d’entretien, pratique et bon marché, cette « porcelaine du pauvre » a accompagné le quotidien de toutes les maisonnées. Pour les dater Les plus anciennes pièces sont peintes à la main, en relief. Leurs motifs représentent des fleurs, des paysages ornés d’oiseaux et de papillons.
Début XXe siècle, la technique des décalcomanies (dessin en couleur vitrifiable sur papier enduit) permettra de réaliser des décors en série. Puis, à partir des années 20, le style Art déco s’impose : les damiers remplacent les frises et les motifs champêtres. Les dessins sont réalisés au pochoir et au pistolet. Dans les années quarante, les décors se simplifient encore. Très prisé des Américains, l’émail est blanc marbré ou moucheté. Estimer son prix L’état général est déterminant : un éclat dans la tôle ou un service incomplet peut faire chuter le prix de moitié. Les pièces les moins chères se négocient aux alentours de 50 euros. Les plus classiques peuvent atteindre jusqu’à 150 euros. Attention aux copies même si elles sont faciles à déceler : motif grossier, soudures fragiles.

For me, for me, formica

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For me, for me, formica

On ne s’est pas déjà croisé quelque part ? Genre dans la cuisine de ma grand-mère? Ou alors au fond des placards chez mes parents ? Ah, alors peut-être dans ce nouveau resto de burgers? Les trois, mon capitaine. For me, for you, for everybody. Il est partout, ce formica.
Matière plastique formidable et indestructible, stratifié décoratif et stratosphérique. Il sait tout faire et plait à toutes les générations. Un véritable super-héros de la déco. Inventé dès 1913 comme isolant électrique, le Formica est vite remarqué par les designers de l’entre-deux-guerres.

Puis il devient carrément la matière Reine des 30 glorieuses : facile à travailler, facile à colorer, il se plie à tous les délires pop des années 60 comme aux trips psychédéliques des années 70.
Quelques astuces pour le nettoyer
Recouverts d’une couche de mélamine, les objets et meubles en Formica sont résistants et simple à entretenir. Versez dans un récipient trois verres d’eau tiède, un verre de vinaigre blanc. Ajoutez une cuillère à soupe d’huile d’olive et une autre de savon liquide. Frottez avec une éponge, puis faites briller avec un chiffon.

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