Archives pour la catégorie Pièce de la maison

Choisir son canapé, entre contraintes et volontés

Choisir son canapé, entre contraintes et volontés

Votre volonté ? Optimiser l’espace

 

C’est un conseil qu’on ne vous répétera jamais assez : pour éviter l’effet « maison de poupées » dans un salon de taille moyenne, optez pour un canapé qui épouse parfaitement (ou presque) la taille du pan de mur qu’il habite. Espace compte double garanti.


Votre volonté ? Changer de déco à… volonté.

 

Vous prêchez des convertis en nous confiant ceci. Notre conseil : partez d’une page quasi-blanche. Un modèle simple, basique, blanc ou gris, sur lequel les coussins ou les plaids refléteront vos envies du moment. Les mois où vous souhaitez de la simplicité ? Laissez-le simplement respirer.

Votre volonté ? Ne pas mettre votre canapé contre un mur

 

Vous aurez besoin d’un canapé ultra-structurant, comme le Togo. Un dos costaud, un style qui accroche l’œil, un charisme naturel qui fait oublier l’absence de mur et le tour est joué.

Votre volonté ? Privilégier la salle à manger.

 

En ville, il faut parfois faire un choix, cornélien clairement, entre le salon et la salle à manger. Si vous souhaitez privilégier les repas « à table », optez pour une banquette sobre et légère dans la salle à manger. En rotin, sa discrétion ravira les invités.

Bienvenue chez Béatrice


VISITE COMPLÈTE

Visite chez Béatrice Laval

« Le mauvais goût n’existe que dans la tête des frileux » nous confie Béatrice.

Cette simple phrase, punchline ou mantra éternel — on vous laisse trancher — résume toute la vision portée par cette femme, Béatrice Laval, à la tête de la marque de déco Le Monde Sauvage. Qu’y lire ? Son insatiable soif de personnalisation et son refus catégorique de l’uniformisation. Et c’est cette philosophie, vous vous en douterez, qui nous a rapprochés de son travail et de la maison qu’elle dirige depuis 2012 après qu’en 1970, ses parents l’ont fondée. Notre rencontre a été si évidente qu’elle a donné naissance à une box déco co-brandée Selency x Le Monde Sauvage (bientôt de retour en stock, promis), à une abondante wishlist made in Béatrice sur le site et à cette visite privée.

Ne soyez donc pas frileux, entrez.

Pour un intérieur qui lui ressemble

 

Béatrice est de celles qui se réjouissent lorsque vous portez les couleurs que vous aimez et non les couleurs qui vous sont dictées. Que ce soit dans sa déco ou dans les collections de l’entreprise qu’elle dirige, on retrouve cette aspiration à la dé-uniformisation, et d’emblée, dans son salon.

L’art de manier les couleurs

 

Premier coup d’œil sur le wall of fame familial et on comprend : Béatrice aime l’art et le textile : « Le textile, c’est la douceur et la couleur. Un peu comme un vêtement peut refléter la personnalité de celui qui le porte, un textile d’intérieur sert à refléter la personnalité de ceux qui l’habitent. »

La charme de l’ancien. La modernité des couleurs.

 

L’appartement était inhabité depuis 20 ans lorsque Béatrice et sa famille y ont emménagé. Si le charme haussmannien n’a pas souffert de ses vingt années de solitude, de gros travaux restaient à réaliser. Ce qui n’a pas découragé Béatrice, architecte de formation, et l’a même décidée à tout refaire elle-même : « Lumière, balcon, distribution…. on a tout repensé. Et, une fois les gros chantiers terminés, j’ai notamment pris la décision de peindre le parquet en blanc, ce qui m’a permis de choisir la couleur des murs en toute liberté. »

Focus sur la salle à manger

 

« Il y a deux pièces charnières dans le séjour : notre table, un ancien établi d’atelier militaire, qui est le premier meuble que mon mari et moi avons acheté en commun, et notre tapis moldave, qui fonctionne comme un jardin au sol. »

Lorsqu’on lève la tête

Quelques pas dans la cuisine

 

Chez Béatrice, « la couleur est souvent le fil conducteur qui crée le liant : dans la cuisine, par exemple, le jaune du plafond descend sur les rideaux et se retrouve dans un bon nombre d’accessoires. »

Zoom sur la cuisine

L’harmonie, c’est la fusion

 

« À mon sens, le secret pour une harmonie, c’est de travailler l’espace. La pièce est un cube à 6 faces. Je travaille toutes ces faces souvent en lien les unes avec les autres, en ne gardant surtout pas l’opposition classique mur / plafond / sol. » Exemple parlant dans la cuisine où la fusion entre mur, sol et déco dépasse même l’harmonie pour faire place au trompe-l’œil. Archi-fan, coté Selency.

De l’autre côté du miroir

La chambre parentale et la madeleine de Proust de Béatrice Laval

 

Ce que préfère Béatrice sur Selency ? Tomber nez à nez sur des pièces vintage de la marque qu’elle dirige, Le Monde Sauvage. Parmi ces pièces, deux font office de « Madeleine de Proust » : la tête de lit en rotin, qu’on retrouve en pièce maîtresse de sa chambre, et la suspension en nacre, présente au dessus du lit également.

La fameuse suspension en nacre

De l’autre côté de la chambre

 

Pour terminer notre visite, un coup d’œil depuis la tête de lit en rotin où petits objets déco, matières naturelles, souvenirs de voyage, couleurs assumées et cheminée ancienne rappellent toute la philosophie déco de notre hôte : « Se faire confiance, oser et assumer ses envies, c’est le secret. »

Quelle table basse est faite pour vous ?


OBJET

Quelle table basse est faite pour vous ?

Elle occupe une place centrale dans votre salon. Des potins aux annonces officielles, elle est au cœur de toutes les discussions. Recouverte de magazines, bougies, coupelles ou verres à pied (#apérooo), elle est aussi pratique qu’esthétique. En un mot : elle est unique. Elle ? C’est la table basse parfaite. Celle que vous avez choisie en fonction de vos goûts et de vos envies pour venir sublimer votre nid. Et si, à la lecture de ces quelques lignes, vous ressentez le besoin urgentissime de chiner une nouvelle table basse en phase avec votre mood déco, il faut croire qu’on est synchro. Laissez-vous guider par nos inspirations ci-dessous, c’est cadeau.

« Je veux une table qui matche avec ma déco bohème. »


« Je veux une table qui fasse loft. »

« Je veux une table avec un compartiment bazar. »

« Je veux une table qui n’en était pas une. »

Bienvenue chez Sarah


VISITE COMPLÈTE

Bienvenue chez Sarah

Il y a des lieux qui, à peine le seuil de la porte franchi, nous décrochent instantanément un : « Ah oui, quand même. » En découvrant le loft de Sarah ? Ce fût plutôt un : « AH OUI, QUAND MÊME. »

Et pour cause : cet ancien atelier caché dans une petite cour du quartier de Belleville à Paris réunit à lui seul nos mille et une envies déco. Et quand on dit « nous », on vous inclut vous car il y a fort à parier que l’univers de Sarah, la créatrice du service de végétalisation d’intérieur Sweet Jungle, vous décroche un grand « Ah oui, quand même. » à vous aussi.

« Ce qui me plaît le plus ici ? L’aspect industriel de cette ancienne imprimerie, son cachet, son histoire, les grands volumes, les espaces ouverts et surtout les verrières qui laissent entrer la lumière. C’est l’idéal pour les plantes. », nous confie Sarah pour qui, vous l’aurez vite compris, la végétation occupe une place tout aussi importante que le reste de sa déco dans son nid. Visite.

First things first : le rez-de-chaussée

 

La première chose qui nous séduit en entrant chez Sarah, c’est la présence chaleureuse des différents bois et la manière dont ils s’accordent dans l’espace salon & salle à manger. Des meubles au parquet en passant par les poutres apparentes, tout semble avoir été minutieusement étudié et, pourtant, elle nous confie : « C’était un pari : on a choisi les bois qui nous plaisaient pour nos meubles et, quand nous avons retiré toutes les bâches, nous étions heureux de voir que l’ensemble collait plutôt bien ! »

 

Le coin salon

 

Notre regard s’attarde ensuite sur cet audacieux duo de canapés Ligne Roset, les premiers à avoir investi les lieux. « Comme nous avons choisi un tissu de couleur vive pour nos canapés, nous avons préféré opter pour des teintes plus sobres pour le reste du mobilier. » nous explique Sarah.

 

Petit détour par la cuisine

 

« C’était important pour nous d’avoir une cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger pour pouvoir cuisiner et discuter en même temps. »


 

On monte l’escalier : escale végétale

 

En un clin d’œil, on comprend que les plantes occupent ici une place de choix : « Chez moi, partout où il y a une place, il y a une plante. C’est pour ça qu’il n’y a plus de place ! J’ai même ajouté une étagère végétale devant la chambre des enfants : c’est notre petite jungle intérieure. » nous confie-t-elle.


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Virage à gauche, dans la chambre d’enfants

 

On remarque tout de suite, et non sans émerveillement, le grand filet suspendu de la chambre des enfants : « Ils en sont fous. Grâce au filet, ils peuvent sauter et grimper jusqu’au plafond ! Et, dans leur lit, ils ont l’impression de dormir dans un train couchette : chacun son wagon. » En bref, la chambre de rêve pour les enfants et les parents.

 

 

Ici encore, le mélange des bois marche à la perfection : on aime la luminosité du parquet au bois blanc, la modernité du grand lit et son bois clair et l’authenticité boisée du mobilier chiné. Mention spéciale à ce mur en ardoise qui apporte à la pièce des allures vintage de cour de récré.

 

Direction le dernier étage

 

Nous montons ensuite les marches de l’escalier en bois que Sarah et son conjoint ont tenu à conserver tel quel (charme XXL) pour nous diriger vers la chambre parentale.

 

Un détour par la salle de bains

 

« Nous avons quasiment tout refait avec l’aide d’un architecte, nous explique Sarah, et supprimer l’une des chambres qui se situait à l’étage faisait partie du projet. L’objectif final était de créer une grande chambre confortable et une salle de bains spacieuse ». Focus.

 

Au cœur de la chambre parentale

 

« Nous avons ouvert les combles dans notre chambre pour gagner en volume et mettre en valeur les belles poutres. » Le résultat ? Une lumière de dingue.

 

 

« Nous avons choisi d’appliquer un bleu profond sur les murs autour du lit pour créer une vraie ambiance nuit propice à la rêverie et à la lecture. On a privilégié le beige pour le reste des murs et recouvert le dressing de miroirs vieillis afin de garder une belle luminosité dans la pièce. » Le choix du sol n’y est pas pour rien lui non plus.

 

Zoom sur la commode

 

Sarah clôture cette visite en nous confiant son amour pour les pièces à histoire (cette commode en fait bien sûr partie) : « Je trouve que les objets chinés apportent bien plus de cachet et de caractère à un intérieur et qu’il est aussi plus facile de mélanger les styles ou les époques avec des objets qui ont une histoire. » Et on ne va certainement pas la contredire.



Bienvenue chez Séverine


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Bienvenue chez Séverine

Il y a des phrases qui nous émeuvent, d’autres qui nous font fondre. Comme : « Certains de mes meubles ont été réalisés sur-mesure et le reste a été chiné, en grande partie, sur Selency. » BAM : coup de foudre à Seattle Gentilly où Séverine — l’auteure de ces mots doux — nous accueille pour une visite particulière dans son nid douillet.

La fondatrice de la marque de bijoux parisienne « Titlee » (boutique dans le Marais qui vaut le coup d’œil sinon le coup de clic) a investi les lieux avec Olivier, son époux, Suzanne et Romy, ses filles de 7 et 9 ans, après 5 mois de travaux. Aidée par son architecte, Caroline Geffriaud, elle a notamment repensé tout le rez-de-chaussée pour créer un grand salon/séjour et gagner en luminosité dans une maison où le bois règne en maître-matériau et où les couleurs charment qui s’y aventurent. Comme vous le serez, vous, à travers cette visite déco.

D’emblée, le ton est donné

 

Parmi les atouts de la maison qui ont convaincu Séverine d’en faire son lieu de vie, figurent le grand escalier, les parquets et le grenier, qui l’a « immédiatement ramenée en enfance » nous confie-t-elle d’ailleurs sur ce dernier. Une sensation recherchée par Séverine et retrouvée lors de notre visite dès la salle à manger où chaises enfants côtoient sur un pied d’égalité chaises des parents. Le ton est donné.

 

 

Au cœur du salon

 

Le manque de murs devant lesquels placer des meubles a constitué une réelle difficulté à l’aménagement de la maison. Quelques meubles réalisés sur-mesure sont parvenus à résoudre ces problèmes comme la bibliothèque aux mille merveilles (dont la tête de céramique) du salon.

Un pivot & vue sur la salle à manger

 

L’aparté Selency
Ce qu’on aime ici, et ce qui fait fonctionner l’ensemble selon nous, c’est l’harmonie des bois entre les chaises (chinées sur Selency, #sisi) et le parquet + la symétrie parfaite entre la suspension danoise et la table Tulip d’Eero Saarinen. À copier bien généreusement.

 

 

Virage à droite, en direction de la cuisine

 

 

« C’est moi qui m’occupe de la déco, nous confie Séverine. J’ai gardé une grande part d’enfance dans mes inspirations si bien qu’imaginer et raconter des histoires à travers la déco font partie de moi. » Illustration réussie avec cette incroyable collection de PEZ.

 

 

C’est ici, dans la cuisine, que Séverine et sa famille passent le plus de temps ensemble. Sur place, Séverine nous explique aimer particulièrement « l’ambiance réchauffée par le bois et soulignée par des détails noirs (luminaires, radiateurs, fenêtres) » rendant l’espace contrasté, à la fois doux et fort.

 

Dans la chambre de Suzanne et Romy

 

Les niches, véritables leitmotiv dans le déco de Séverine (on en croise aussi dans la pièce à vivre), sont allées jusqu’à se loger dans chambre de Suzanne et Romy : « J’ai toujours adoré les maisons avec des petits coins cachés, secrets, qu’on a envie d’explorer. Je garde en souvenir la maison de la tante d’une copine d’enfance avec plein de petites pièces à mi-niveau reliées par quelques marches : c’était magique. »

 

 

« Les filles aiment beaucoup leur chambre avec le lit cabane réalisé par l’Atelier Barbier. Elles y ont chacune leur univers avec leur lit cloisonné et, en même temps, elles sont ensemble.
Pour moi, c’est LEUR maison dans la maison. »

 

L’univers de Séverine : son bureau & sa chambre

 

Au sein de son bureau, Séverine a encore une fois misé sur un mix meubles-chinés/meubles-sur-mesure. À la genèse de sa conception, étaient souhaités un grand plan de travail et plein de rangements fermés (avec quelques niches) qui optimiseraient la hauteur sous plafond. Mission accomplie par Camille Barbier et son architecte, Caroline Geffriaud, qui, à deux, ont répondu aux demandes de Séverine par la création d’un meuble sur-mesure et l’installation d’une verrière qui permet de faire circuler la lumière.

 

 

On termine notre visite par un zoom sur la chambre de Séverine où semble s’incarner toute sa déco-philosophie : « Je crois qu’il faut fonctionner à l’instinct et installer autour de soi des meubles ou objets de déco qui nous provoquent des émotions. Il ne faut pas hésiter à mélanger les styles & les époques et s’octroyer des changements selon ses humeurs. » Reçu 5/5 Séverine.

Bienvenue chez Mathilde


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Bienvenue chez Mathilde

C’est à Paris, un jour de lumière (oui, ça arrive), que Mathilde nous accueille dans son appartement. La chineuse assidue — en brocante comme sur Selency — nous confie alors avoir vécu à Shanghaï il y a quelques années et s’être réjouie de retrouver la richesse du design européen à son retour. Parce que le truc de Mathilde, c’est les pièces à histoire. Mention particulière pour les pièces signées, sa gourmandise préférée : « Occasionnellement, je craque pour leur caractère intemporel. Ces pièces vous suivent dans le temps et tous les déménagements sans perdre de charme ou de valeur. » Très juste. Ainsi, entre deux simples céramiques, un tapis contemporain ou une table de ferme classique, on a eu le plaisir de tomber nez à nez avec quelques pièces signées Breuer, Guariche, Castiglioni ou Yanagi. On vous emmène ici à leur rencontre.

Premiers pas

 

« La lampe, en tant qu’objet, me fascine, je pourrais les collectionner ! » nous confie Mathilde dont l’univers décoratif se dessine dès l’entrée : passion pour les luminaires, culture du bois, fascination pour le blanc et les matières, goût pour l’essentiel et recours au rangement esthétique… Le ton est donné.

 

 

Passage par la salle à manger

 

Très rapidement, Mathilde a opté pour une table de ferme, destinée à recevoir en nombre. Autour, elle a joué le contraste : « J’avoue avoir une passion pour l’esthétique Bahaus et la simplicité de ses lignes. Les deux modèles de Breuer que j’ai choisis (ndlr : les chaises) ont en commun cette structure tubulaire révolutionnaire. J’aime le contraste entre l’acier froid et le cannage plutôt chaleureux de la B32 et l’effet aérien de la B33. »

 


« Ce qui me fascine dans le blanc, c’est la douceur qu’il insuffle, sa faculté à faire rentrer et accentuer la lumière, à donner une sensation d’espace, à faire contraster les couleurs et les différents matériaux. »

Pivotez et vous voilà dans le salon

 

Ce sont les luminaires qui ont investi les premiers le salon. Autour d’eux, la décoration s’est organisée peu à peu dans un souci de luminosité globale : « La lumière est un peu une obsession. C’est elle qui nous a fait craquer pour cet appartement, ultra-lumineux le jour. La nuit venue, les lampes d’appoint permettent de donner vie à différentes sources de lumière et apportent une ambiance conviviale à l’appart. »


 

 

« Après les lampes, vint le canapé. Nous l’avons choisi pour son côté cosy et sa couleur qui lui permet de s’associer avec tout. »

 

 

Après avoir déniché ses chauffeuses Guariche sur Selency (retapissées d’un tissu en velours Pierre Frey), Mathilde a chiné sa table en loupe d’orme en deux clics : « Nous cherchions un matériau lumineux qui pouvait trancher avec la clarté du canapé et le plancher. C’était un pari mais nous en sommes ravis. »

 

 

Prendre son temps pour décorer, laisser les différents bois s’exprimer et le blanc adoucir les angles, tels sont les conseils de Mathilde : « L’important est de prendre le temps pour donner une âme à son intérieur et s’y sentir bien. Selon moi la décoration ne doit pas être figée, c’est un vrai terrain de jeu quand on aime cela. » Next playground : la chambre.

 

Comme dans une chambre de campagne ?

 

« C’est vrai, elle a ce petite quelque chose des maisons de campagne. Parce que je me suis naturellement orientée vers des teintes claires et naturelles qui accentuent la luminosité et apaisent par leur douceur, sûrement. En tout cas, on s’y sent bien. »

 

 

 

On termine la visite comme on l’a commencée, face à une autre lampe (elle aussi chinée et mise en vente sur Selency et par ces quelques mots de Mathilde : « Il est aujourd’hui tellement facile de changer de décoration, de vendre, de racheter, bref de s’amuser. » Clairement. Pourquoi s’en priver ?

Bienvenue chez Alexandre


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Bienvenue chez Alexandre

L’histoire commence il y a quelques mois sur Instagram. Alexandre, l’homme de Vaires-sur-Marne, y poste une photo de son intérieur et la signe d’un hashtag Selency vite repéré par notre responsable « community ». Et la voilà séduite. Par l’audace de la moquette verte qui prolifère sur le cliché ? Possiblement. Par les petits tabourets Perriand que l’on trouve chez Alexandre comme des bijoux nichés discrètement ? Assurément. Par la singularité de l’homme qui passe son temps dans les vide-greniers, s’entoure le cas échéant d’artistes et d’artisans, s’imbibe de leur art pour en extraire un autre : celui d’en retranscrire l’essence, avec son compagnon, sur un blog de leur conception ? Complètement. Mais, ça, on l’a appris tout récemment lorsqu’Alexandre a accepté de nous ouvrir les portes de son appartement.

« J’aime bien me présenter comme un garçon de son époque nostalgique d’un passé qu’il n’a pas connu » nous confie Alexandre à l’entrée de notre entrevue. On saisit alors toutes les subtilités de sa réflexion ; son espace aux allures de suite d’hôtel, nous plonge quelques décennies en arrière. Les meubles et la déco qui le régissent, eux, imposent une structure très contemporaine : « Nous avons souhaité uniformiser au maximum l’appartement pour avoir la sensation d’un grand espace plutôt que celle d’une multitude de pièces. » Pari gagné.

Exposer est un art

 

Chez Alexandre, les étagères et les bibliothèques sont aussi nombreuses que méticuleusement organisées. Pensées comme des albums photos, pleines de souvenirs, elles sont un mélange de trouvailles chinées et de pièces achetées chez des artistes rencontrés : « On aime qu’il y ait plusieurs niveaux de lecture sur ces étagères et qu’il faille un peu temps pour enregistrer tous les objets qui les peuplent. »

Quelques pas plus loin, vers le bureau

 

Un coup d’œil au sol et le coup de foudre opère : nous voilà nez à nez avec la moquette. Celle qui lie l’ensemble et crée un délicieux contraste avec l’essence orangée du bois, matériau star chez Alexandre, a été un vrai choix et une évidence dès le départ : « Nous avons privilégié l’esthétique au pratique. Nous préférions également de la couleur au sol plutôt que sur les murs. »

 

 

Au cœur de la pièce à vivre

 

La journée, le séjour baigne dans la lumière. De nuit, c’est une toute autre atmosphère nous confie Alexandre : « Nous avons tendance à multiplier les points lumineux pour moduler l’éclairage suivant nos besoins et jouer avec la lumière. Les suspensions de Noguchi sont les seules que nous utilisons pour les éclairages directs, elles suppriment la brillance des ampoules sans réduire la puissance d’éclairage. »

 

 

Dans la partie salon, à l’image du reste de l’appartement, s’opère un vrai dialogue entre le mobilier et les œuvres/objets collectionnés : « Les meubles, qu’ils soient signés Chapo ou Perriand, par leur matériau et leurs lignes pures, se font discrets et viennent de fait mettre en lumière les sculptures qui ont plus de présence et plus de relief. » nous explique Alexandre.

Place aux chambres

 

Ici encore, la moquette verte s’impose : « Là où habituellement on distingue des univers par des couleurs ou des matériaux différents, nous avons utilisé la même moquette et la même couleur sur les murs dans l’ensemble de l’appartement, même les chambres. Le fait d’avoir envisagé notre intérieur sur la base de ces deux éléments nous donne le sentiment de vivre dans une grande suite d’hôtel. ».

 

 

Sur place, on trouve ce même goût pour l’objet rapporté de voyage et cette passion pour un bois aux lignes pures si bien travaillées qu’il n’évoque paradoxalement qu’un effort simple et naturel : « J’aime qu’il y ait la main de l’homme derrière le meuble ou l’objet. Pour moi, ce sont les meilleurs compagnons du quotidien. En évitant le manufacturé autant que possible, les intérieurs gagnent en âme et en chaleur. » On n’aurait pas conclu plus adroitement cette visite d’appartement.

Vues sur Instagram #5 : spécial salles à manger

VUES SUR INSTAGRAM

Vu sur Instagram : édition Salles à manger

Aujourd’hui, on a hésité entre deux sujets d’articles. L’un totalement dédié à des salles à manger inspirantes, l’autre à vos trouvailles #selency partagées sur Instagram. Puis, on s’est dit : « Honneur aux abonnés (#❤️), allons voir les dernières photos sur lesquelles ils nous ont tagués. » Et là, coup de bol et coups de cœur : on a trouvé toute l’inspiration qu’il nous fallait pour concilier nos deux sujets. Conclusion ? Vos clichés nous inspirent autant que tout Pinterest® réuni. Honneur à eux ici.

Vue sur insta : la table de ferme chinée par @atelier_leymariegourdon.


Vues sur insta : ces suspensions en osier chinées par @pauline_lb10.

Vues sur insta : ces chaises Breuer chinées par @agathe_convert.

Vu sur insta : ce secrétaire chiné par @homelyou pour sa salle à manger.