
On ne voudrait pas vous alarmer mais, plus tôt dans la journée, votre intérieur nous a écrit ce courrier :
Cher Selency,
Je me présente : je suis l’appartement d’un de vos abonnés. Et, en tant que nid douillet canon qui compte bien le rester, j’aimerais vous solliciter. Autant être franc avec vous : je suis jaloux. OUI, JALOUX. Mon propriétaire ne fait que parler « vacances », « farniente », « rosée », « dodo » et répète à longueur de journée qu’il veut « respirer » pendant que, moi, je reste seul et vis avec les mêmes meubles, tous pareils, tous tristes, sniff.
J’attends donc de vous que vous m’apportiez lumière et air frais. À travers des étagères perforées, des miroirs en damier, des fauteuils en fer forgé, du macramé, des tentures, des casiers en métal…bref, la totale. Dites à mon propriétaire que c’est pour mon bien que vous lui proposerez tout cela. Vous, il vous écoutera.
Exécution.
Crédits photos : Via Côté Maison