C’est à Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris, qu’habite Charlotte, architecte d’intérieur, designer et fondatrice de l’Atelier Dix9mai. Elle et son compagnon ont craqué il y a 8 ans pour un appartement qu’ils ont visité un jour et revisité ensuite à coups d’agrandissements, décloisonnements et d’amour (sur place, la famille s’est agrandie #cœur).
On a donc rencontré Charlotte, également cliente sur Selency, il y a quelques semaines pour visiter son lieu de vie (et de travail).

Dès les premiers pas, on a reconnu la patte de l’archi. Nos yeux se sont portés sur l’arche, dessinée par Charlotte, qui sépare visuellement la salle à manger de la cuisine. « À notre arrivée, il y avait tout à refaire. Nous avons d’abord remanié la salle de bain et la cuisine que nous avons ouverte sur le séjour. Puis, il y a 3 ans, on a eu la chance d’acquérir le 2 pièces mitoyen pour créer 2 chambres et une seconde salle de bain, le luxe ! »

Partons en visite.

Ce que ne vous dira pas cet article, c’est comment on parvient, sans être archi d’intérieur, à se projeter dans un appart’ où il y a TOUT à refaire. Ce que vous dira cet article et, là, sans complexe, c’est comment Marine, journaliste et cliente Selency, est partie d’une feuille blanche pour meubler et décorer son petit havre de paix en plein cœur du 11e arrondissement parisien.

Le blanc, justement, c’est le 1er choix qu’a fait Marine, côté murs, dans cet appartement. Elle qui était plutôt pro couleurs, s’est « fait violence pour se laisser plus de liberté dans l’adoption des meubles et des éléments de décoration ». Bien vu. Le 2e choix de Marine s’est quant à lui imposé de lui-même : « l’espace ne permettait pas d’avoir une cuisine fermée. Moi qui ai passé des années à me moquer des gens qui vantaient la convivialité des cuisines ouvertes, je ne pourrai aujourd’hui plus m’en passer. J’ai essayé de la rendre la plus discrète possible en adoptant un plan de travail simple et noir. Après, c’est vrai qu’il faut maintenir la cuisine en ordre en permanence. C’est un challenge. » Et un pari tenu.

Il y a deux semaines, Raphaële nous a ouvert les portes de l’appartement qu’elle habite avec Rudy, son compagnon, en plein cœur du 18e arrondissement. Protégé par les arbres et à l’abris des regards, son petit nid en duplex est noyé de lumière le jour et truffé de luminaires le soir : « Avec la verrière, la lumière et ce cadre d’exception, on a l’impression de vivre dans une toute petite maison de campagne en plein cœur de Paris. »

Une « presque maison de campagne » marquée par le goût des pièces design (vous noterez le duo de fauteuils signés Hans Wegner au RDC ou encore le Coconut chair de George Nelson à l’étage) et un réel attachement aux couleurs sobres & écrémées. Son prochain objectif ? Vendre sa jolie banquette Wegner sur Selency et dénicher dans la foulée un canapé Pumpkin de Paulin : « Il y en avait un sur le site mais il est déjà parti ! J’attends le prochain et, dans un monde idéal, je le ferai retapisser d’un beau lainage crème, seventies à souhait. » Voilà qui devrait aller parfaitement avec le reste de l’appartement, dont on vous fait la visite, maintenant.

Lorsque Julie Revuz, fondatrice de
Dallas PR, et Adrien Gloaguen, hôtelier de renom (Paradis, Bienvenue, Le Panache) ont quitté leur appartement Rive gauche pour emménager dans leur nouveau nid Rive droite, ils ont réalisé deux de vos rêves déco les plus fous :

1. Ils ont laissé tout leur mobilier aux nouveaux proprios, tombés littéralement sous le charme. (Les chanceux.)

2. Ils ont meublé façon « page blanche » leur nouvel appartement du 10ème arrondissement, pour un résultat… Comment dire ? Aussi charmant et envoutant que le parfum flottant dans les hôtels d’Adrien.

Il faut dire que chez eux, rien n’a été laissé au hasard. Julie et Adrien ont tout repensé et, au fil du temps, leur déco s’est construite autour des poutres apparentes, de la fenêtre œil-de-boeuf et du volume particulier de leur petit palais. On vous laisse à présent visiter et lorgner sur leurs fauteuils de designer à tomber, leur « tiki bar » en rotin chiné, leur fresque de salon colorée à la craie (l’œuvre de Julien Colombier) et tout le reste de leur mobilier, oscillant avec harmonie entre authenticité et modernité. Mesdames et messieurs, bienvenue chez Julie.

Crédits photos : Solène Mangin

Miriam, architecte d’intérieur, a le vintage dans la peau. Peut-être parce que sa grand-mère était antiquaire aux puces de Saint-Ouen ou parce que sa meilleure amie est brocanteuse. Qui sait ? Ce dont on est sûrs, c’est que que Miriam part à la recherche de LA pièce parfaite, à longueur de journée, pour ses clients, évidemment, mais aussi pour son bel appartement. Chez elle, les anciens fauteuils d’André Malraux (l’écrivain, aventurier et homme politique) s’acoquinent parfaitement avec le bois brut de sa table à manger et ses diverses pépites chinées.

Facile, vous nous direz, de décorer son appart avec brio quand on est archi. Qu’importe, le cachet est là. Sa salle à manger fait cohabiter avec subtilité un transat tropical avec des chaises scandi signées Tapiovaara Ilmari (fallait l’oser). Son salon, lui, allie à merveille notes de vert, trouvailles de brocantes, souvenirs personnels et cheminée haussmannienne. Alors en place, la visite va commencer.

Crédits photos : Solène Mangin