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Bienvenue chez Anne-Laure


VISITE COMPLÈTE

En visite chez Anne-Laure

« Les goûts évoluent mais les belles pièces doivent traverser le temps. J’aime qu’elles aient un vécu, une patine qui raconte une histoire. » Voilà qui tombe bien, chère Anne-Laure, nous aussi, on a un faible pour ces pièces. Ce sont elles, d’ailleurs, qui nous ont mis sur la piste de votre intérieur. Celles que vous avez hashtaguées d’un #Selency sur Instagram (merci) et celles qui vous ont suivie dans le temps, jusqu’à ce jour, dans votre nouvelle maison. Accepteriez-vous, tiens, d’en raconter l’histoire à nos lecteurs ?
Attention, spoiler : Anne-Laure a dit oui.

Mais par où commencer au juste ? Par la passion d’Anne-Laure pour la déco ? Par le coup de cœur qu’elle a eu en rencontrant cette maison de 1883 ? Par sa rénovation complète, réalisée avec l’aide d’un entrepreneur ? Par le charme inhérent d’une maison ancienne et le souci d’en préserver l’âme et l’essence, même sous le joug de travaux importants ? Par les moulures de la salle à manger ? Le sol en mosaïque de l’entrée ? L’escalier central ? Et si on commençait par le début tout simplement ? Bonne idée.
Direction l’entrée.

L’entrée, tout un symbole

 

Si Anne-Laure nous confie, à juste titre, qu’un intérieur n’est pas un musée « mais un espace de vie dans lequel le beau doit pouvoir côtoyer la convivialité » (100% ok de notre côté), on ne peut pas s’empêcher de vous présenter l’entrée comme un symbole de son nid douillet. Baissez les yeux : vous trouverez l’âme d’une maison de 1883. Levez-les : vous comprendrez que des couleurs fortes ont investi les murs de cette demeure. Pour la moderniser ? Vous avez tout capté.

Place au salon

 

« Le séjour est une grande pièce à vivre toute en longueur. On avait donc décidé de créer deux ambiances distinctes : une partie salon classique et un coin bibliothèque. » Pour donner du peps à l’ensemble, Anne-Laure investit dans de nombreux luminaires et un vert-gris signé Farrow & Ball aux murs. Duo gagnant.

Du salon à la bibliothèque

Le coin bibliothèque du salon

 

« Le premier meuble qui a trouvé sa place dans le séjour est la bibliothèque sur-mesure. À ses côtés, on trouve la première pièce de designer que je me suis offerte, un fauteuil Diamond de Bertoia édité dans les années 1970. Et, en face, un fauteuil Wassily de Breuer qu’on avait, pour la petite histoire, trouvé dans la rue à Paris. L’assise était abîmée mais on n’en revient toujours pas de la chance qu’on a eue ! »

Côté salle à manger

 

« Dans la salle à manger, c’est une peinture bleu marine, longuement convoitée, qui a gagné les murs et lancé la déco. Sa profondeur a mis les moulures et les cimaises blanches en valeur. »
Vrai. Et vos chaises Breuer (chinées sur Selency) aussi.

De l’autre côté de la table : la cuisine

 

« Si on apporte de la couleur à son intérieur, il faut essayer de garder un fil conducteur, surtout si les pièces sont ouvertes. » Mission accomplie avec la cuisine ouverte sur la salle à manger et leur bleu commun.

À l’étage, la chambre des parents

 

« C’est la première fois que j’ai envie de passer autant de temps dans ma chambre. Spacieuse et lumineuse, elle dégage une personnalité affirmée avec le papier graphique de La Chance. Il est très fort mais la peinture verte alliée au chêne du mobilier permet de l’adoucir. C’est une pièce agréable où les enfants me rejoignent souvent. »

 

« Je pense qu’il ne faut pas négliger les luminaires (et éviter les spots !) qui ont un double intérêt : ils apportent de la chaleur et une touche déco indéniable dès lors que vous les multipliez. En revanche, c’est vrai, les beaux luminaires peuvent avoir un certain coût. C’est pourquoi, il ne faut pas hésiter à les mixer entre eux (grande distribution/marques confidentielles/luminaires chinés… il faut varier). »

Dans l’une des chambres enfants

 

Au 1er étage – celui des chambres – Anne-Laure nous confie avoir remis au goût du jour le parquet en sapin d’origine à coups de pinceaux. Une peinture blanche a alors été privilégiée pour le sol de cette chambre aux accents indus (clin d’œil probable au loft dans lequel habitait Anne-Laure avant d’emménager ici #OnPrendLePari) quand une peinture noire est, elle, venue habiller le sol de la chambre parentale (voir plus haut).

Salle de bains et espace de loisirs

 

La salle de bains comme la « Family Room » où se situent bureau, jeux vidéos et baby-foot, viennent ponctuer notre visite. Peinture rose-blush pour l’un ou papier peint immersif pour l’autre, qu’importe, le relief y est et, nous, on y serait bien restés.

Bienvenue chez Mélanie


VISITE COMPLÈTE

En visite chez une cliente Selency, la pétillante Mélanie.

« La force d’une œuvre d’art, c’est qu’elle en dit beaucoup sur toi. »

D’entrée et d’emblée, Mélanie lance le « la » de notre visite.

Chez elle, l’art est omniprésent. Dans son salon d’une part, où vivent en osmose photographies et illustrations aussi sobres que significant comme dirait un anglophone qui feuillette un catalogue d’exposition. Et dans son accueil d’autre part : sourire aux lèvres et café à la main, Mélanie nous invite à nous asseoir et à tourniquer dans ses jolis mètres carrés.
– Tu nous racontes un peu ta déco Mélanie ?
– Seulement si tu reprends un café Selency – tout un art (de recevoir), voyez.
Puis Mélanie commence à nous raconter : « Nous sommes à Montmartre, les appartements sont petits et j’ai une tendance à accumuler les objets déco. Trouver des rangements et tout caser pour créer une atmosphère cosy qui me ressemble a été un défi. » Pari réussi. Visite.

Passion déco, dès l’entrée

 

Mélanie pose très vite les bases à notre arrivée. Elle devait accueillir un dressing sur-mesure pour son entrée la veille mais son installation ne s’est pas passée comme prévue. Pour nous, elle réunit quelques objets déco qu’elle affectionne et bricole un meuble d’entrée de fortune. Plaid berbère, œuvres d’art, eucalyptus envasé et panier en osier : un condensé de ses passions décos se dresse devant nous aux dépens de son dressing. Et nous voilà introduits.

Passons au salon

 

Le Nu aux oranges de Matisse, c’est l’œuvre que rêverait d’accueillir Mélanie dans son nid : « Si je pouvais choisir, ce serait celle-là. Soyons fous. » nous confie-t-elle. En attendant, Mélanie expose chez elle les artistes qu’elle découvre à coup de curiosité. Ici et au dessus de son canapé cocktail, l’illustrateur Quibe.

De l’autre côté du salon

Côté salle à manger

 

Dans la salle à manger règne en maître la pièce dont Mélanie ne se séparera jamais même sous la contrainte nous confie-t-elle : « Ce vaisselier, c’est la première pièce que j’ai chinée de ma vie. C’était avec mon grand-père en brocante, il y a des années. Depuis, il m’a suivie partout où je suis allée et il est passé par toutes les couleurs pour laisser place à une résine naturelle aujourd’hui. »

Zoom sur les détails

 

« J’adore mixer et matcher des styles différents. Mon appart est un vrai cabinet de curiosités. J’aime l’art mais surtout j’aime l’artisanat, notamment berbère. Il y a quelque chose d’authentique, de chaleureux dans ce travail de la main de l’Homme. D’ailleurs, c’est pour retrouver cette chaleur que j’ai choisi une table ronde. J’aime son côté convivial : son plateau oval crée une réelle énergie qu’on trouve moins dans une table à plateau rectangulaire. »

La cuisine et son coin bistrot

 

Dans la chambre berbère

 

Quand Mélanie entre dans sa chambre, elle plonge dans un bain de souvenirs. « J’ai décoré l’ensemble de la pièce avec des souvenirs de vacances. Si bien que je m’y sens quotidiennement comme dans un riad à Marrakech : je voyage dès lors que je mets un pied dedans. »

Plus loin, dans la chambre

 

L’autre particularité de la chambre de Mélanie, c’est l’intégration de sa salle d’eau. Douche aux couleurs naturelles, vasque en pierre chinée et bois brut viennent souligner l’inspiration riad de l’ensemble. Pour chasser l’humidité d’une douche d’été et créer une séparation chambre/salle d’eau, Mélanie a engagé une mini armée de plantes au pied de son lit. Malin, déco et green.

En visite chez Agnès


VISITE COMPLÈTE

Bienvenue chez Agnès

Agnès, on l’a connue sur Instagram. À l’époque de notre e-rencontre, on travaillait sur notre 1er livre déco et son profil nous est apparu au hasard d’un heureux hashtag. Assises Breuer, table scandi, console murale… notre cœur s’emballe. Surtout lorsqu’il a capté qu’Agnès avait d’ores et déjà craqué pour des pièces Selency. Mieux encore, elle avait testé, réussi et sublimé le mélange pièces chinées / pièces modernes dans son appartement parisien du 18e. Alors nous sont venues deux idées. La première ? Lui faire une place à l’entrée de notre abécédaire paru au printemps dernier. La deuxième ? Photographier son univers pour vous en faire la visite guidée.

Mais par quoi commencer ? La profession d’Agnès peut-être : notre invitée est architecte et son savoir-faire est probablement ce qui l’a aidée à se projeter dans ce petit appartement à la lumière généreuse. Elle nous confie : « Tout était à refaire et à repenser. Comme il était composé de plusieurs petites pièces, j’ai souhaité abattre des cloisons – tout en gardant la chambre – pour réorganiser la salle d’eau et créer un séjour plus spacieux, avec cuisine ouverte. » Un projet qu’Agnès a elle-même signé et qu’elle vous invite à découvrir ci-après.

Entrons par le séjour

 

« Il faut un peu de courage pour gravir les escaliers de mon immeuble direction le dernier étage mais ça en vaut la peine : je ne me lasse pas de la vue sur les toits. » Nous, on ne se lasse pas d’admirer avec quelle ingéniosité Agnès a exploité son espace. Commençons par la partie salon où Agnès nous explique sa stratégie d’optimisation : « La surface au sol étant réduite et vite encombrée, j’ai opté pour des meubles et des objets de décoration à suspendre : secrétaire danois en teck, appliques, petite coiffeuse… »


La salle à manger

 

La table à manger scandinave d’Agnès a été dénichée sur Selency. Elle nous raconte d’ailleurs pourquoi elle a choisi de souligner l’ensemble de son appartement de quelques lignes scandi : « L’emploi du teck et de meubles scandinaves a un effet double : l’ensemble apporte à la fois lumière et chaleur. J’aime aussi la touche design qui en ressort. »

Dans la cuisine

 

« À l’état brut, l’appartement était très simple : ni moulure, ni cheminée. Les couleurs ont permis de lui donner du caractère en mettant en valeur des éléments de l’aménagement d’intérieur : le bloc cuisine/entrée a été peint en noir, pour contraster avec le reste et délimiter le cœur de l’appartement. On entre par ici et on transite par cet espace pour accéder à chacune des pièces. » Mention spéciale pour le fauteuil Wassily de Breuer qui se charge de faire la transition entre ce bloc cuisine et le séjour.

Dans la chambre

 

Comme nous, Agnès a eu un faible pour la chaise B32 de Marcel Breuer. Elle globalise son coup de cœur pour le designer en ces termes : « Les créations de Breuer ont un design très simple et efficace. J’aime l’alliance entre la structure en tube d’acier, minimaliste et légère, et l’élégance apportée par le cannage ou les pièces de cuir. Ce sont des meubles qui ont du caractère tout en pouvant se marier facilement avec d’autres styles. » C’est sûrement ça, d’ailleurs, le truc d’Agnès en déco : savoir créer, avec du chiné, un intérieur d’une incroyable modernité.

Bienvenue chez Christelle


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Bienvenue chez Christelle

Quand Christelle nous a accueillis au début de l’été, dans son appartement de Charenton le Pont, les peintures de la chambre pour enfant étaient encore fraîches, les fauteuils cognac du salon venaient d’être chinés (sur Selency, héhé) et les objets en laiton brillaient aussitôt qu’un rayon de soleil faisait son entrée. Vous l’avez compris, on se sentait bien chez Christelle. Bien dans ce cocon qu’elle et son compagnon ont repensé seuls et décoré à leur goût. Bien au milieu de leurs coups de cœur chinés et de leurs mètres carrés pétris d’histoire. Mais surtout comblés à l’idée que le mélange des styles et des matériaux avait frappé et fonctionné à nouveau.

Au commencement ? Christelle nous explique que l’appartement était assez différent. L’ancienne cuisine a été transformée en chambre, la salle-à-manger en cuisine, quelques cloisons ont été abattues… Bref, les volumes ont été modernisés mais sûrement pas aux dépens de l’authenticité : « Ce qui nous a séduit à notre arrivée, c’est le charme de l’ancien. Le parquet pointe de Hongrie, les moulures, la cheminée en marbre… et la vue sur le bois à l’extérieur a été la cerise sur le gâteau. » Cherry on the cake numéro 2, on vous fait maintenant visiter l’ensemble de l’appartement.

La cuisine ouverte

 

C’est peut-être dans cette pièce que la déco de Christelle prend toute sa dimension. Un savant mélange de modernité, portée par la cuisine, et de pièces chinées, tout autour de la table. Elle nous confie : « Actuellement je pense que nous sommes à un ratio de 50 % pièces chinées, 50 % pièces non chinées mais nous avons tendance à de plus en plus nous orienter vers des pièces de seconde main qui racontent une histoire. »

Zoom sur les détails

Passons au salon

 

« Le canapé est l’élément central du salon. Construire sa décoration autour de lui est une bonne idée je pense. Il est donc arrivé en premier chez nous, fort de sa couleur verte que j’affectionne particulièrement pour ses qualités apaisantes. Et nous lui avons associé une paire de fauteuils à la personnalité forte, en simili cuir, pour créer le contraste. »

Pause dans le bureau

La chambre d’enfant

 

« La chambre pour enfant étant petite, nous avons misé sur des coloris clairs avec du blanc, du beige et un bleu gris par touche. La pièce a ainsi conservé toute sa luminosité, malgré les nombreux éléments qui sont venus la composer. » Mention spéciale pour la petite pointe de laiton (passion) qui vient aussi apporter de la lumière à l’ensemble.

La chambre des adultes

 

« Pour la chambre parentale, nous souhaitions une ambiance plus feutrée. Un gris anthracite est donc venu encadrer l’espace et des touches camel ont été apportées pour réveiller l’ensemble. » Analyse confirmée de notre côté, notamment par le plexiglas cuivré de la suspension Harvey Guzinni qui, dixit Christelle, a été l’élément central et fondateur de la pièce. On n’aurait pas fait mieux.