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Bienvenue chez Nina


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Visite chez Nina

Comment vous présenter Nina ? Une citadine amoureuse de la nature. Une workaholic débordante d’énergie mais aimant les moments calmes bien à elle. Une amatrice de couleurs douces, d’univers monochromes mais aussi de pièces très graphiques et de couleurs vives. « Bref, 1m68 de paradoxes. », en ses termes. Ce qui tombe à merveille puisque, à nos yeux, les décors les plus inspirants naissent bien souvent de contrastes et de goûts ambivalents. Vous comprendrez donc vite ce qui nous a charmé lorsque nous avons eu le plaisir de rencontrer cette jeune avocate et de découvrir le décor de son appartement niché dans le 20ème arrondissement. À vous de le savourer maintenant. ❤️

Commençons par le salon.

 

À peine entrés dans le salon, nous voilà plongés dans un décor harmonieux aux allures de galerie où la couleur craie est présente des murs jusqu’au plafond. Une atmosphère particulièrement réfléchie par notre hôte et en phase avec ses envies du moment : « Notre précédent appartement était très seventies et industriel. On avait envie de quelque chose de complètement différent : un univers globalement très épuré, des couleurs douces et une ambiance apaisante. »

Des pièces maîtresses choisies avec minutie.

 

« Mon esprit est souvent encombré, mon appartement lui ne doit pas l’être. Il fait 45m2 alors je voulais éviter d’accumuler des objets inutiles. À la place, j’ai voulu créer un lieu de vie aussi design que confortable en mettant l’accent sur certaines pièces signées. C’était un investissement mais je les aime énormément et je sais qu’elles nous suivront longtemps. » Mention spéciale à ce lampadaire Diabolo chiné sur Selency (évidemment).

Zoom sur le fauteuil et la table basse en travertin

Virage à gauche vers le coin salle à manger

 

…Et nous voilà une fois de plus face à deux trouvailles chinées par notre hôte : sa table de salle à manger Guillerme & Chambron et ses chaises Willy Rizzo. Ici, le cuir et le bois marquent un beau contraste avec les tons plus doux de son appartement. Nina nous confie d’ailleurs : « Mon compagnon et moi aimons beaucoup les matériaux naturels et intemporels. On voulait vraiment créer une déco dont on se lasserait le moins vite possible et qui reflète notre état d’esprit du moment. »

Une passion pour la photographie en noir & blanc

 

Au fil de cette visite, on ne peut s’empêcher de remarquer que les anciennes photos en noir et blanc occupent une place de choix dans la déco de Nina. « Toutes mes photos m’ont été offertes par mes parents passionnés d’art et de déco. Je trouve qu’elles apportent un vrai caractère à l’appartement. La photo de Françoise Hardy, l’une de mes icônes préférées, nous vient de son photographe Roger Kasparian en personne ! »

Des formes graphiques et des couleurs vives pour créer l’effet de surprise.

 

« Je voulais vraiment un décor aux tons très doux et naturels mais pas question de s’ennuyer ! Alors je me suis amusée à y glisser quelques touches de peps comme cette applique Sarah Lavoine dans la salle à manger. Elle me fait penser à une toile de Mondrian ! » Une parfaite illustration de son goût pour l’art et les univers contrastés à laquelle est venue s’ajouter une œuvre en plexiglas réalisée par son père Jean Marc Gosse, à gauche de son vase.

Détour par la cuisine

 

En chemin vers la chambre, nous passons par la cuisine ouverte de Nina qui occupe une place centrale dans l’appartement. « Le carrelage et le plan de travail étaient déjà gris. Ma belle-soeur, qui a réaménagé l’appartement avec son associé (agency Thynk+), a eu l’idée de la rendre monochrome pour en faire une pièce à part entière. Résultat ? Un vrai avant / après sans avoir eu besoin de tout refaire. Pile ce que je voulais ! »

Découverte de la chambre : une invitation au voyage.

 

À peine la porte franchie, nous voilà plongés dans un décor chaleureux et coloré, les yeux rivés vers ce mur aux allures de peinture géante. « La chambre est petite, alors je tenais à créer une ambiance aux airs de cocon pour qu’on s’y sente bien. J’ai tout de suite adoré les motifs et couleurs de ce papier peint : en plus d’agrandir la pièce, je trouve qu’il est propice à la rêverie. » C’est un grand oui, côté Selency.

Zoom sur les détails

 

« J’aime beaucoup la niche que nous avons créée au milieu de notre dressing. J’essaye de ne pas trop la charger mais c’est un vrai défi car j’adore mettre des trésors de famille dans ma chambre ! » En témoignent à nouveau sa collection de photos en noir et blanc. Supplément charme, évidemment.

Allez. Pour finir en beauté, on vous montre le fameux papier peint dans son intégralité.

Bienvenue chez Alice


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Visite chez Alice

Contraste, justesse et pureté. Voilà les mots qui reflètent le mieux, à nos yeux, le décor de l’appartement parisien d’Alice que nous avons eu la chance de visiter. Ici, rien n’est laissé au hasard : chaque élément a sa place comme sur une œuvre d’art. Cette jeune architecte d’intérieur nous confie d’ailleurs : « J’ai un côté très cérébral et réfléchi en ce qui concerne ma décoration et plus globalement dans mon métier d’archi. Je peux passer des heures à chercher la pièce ou le bibelot qui s’accordera parfaitement avec son voisin ! Et comme on dit si bien : un doute, pas de doute. Tant que je ne suis pas certaine de mon choix, je ne saute pas le pas. » Philosophie 100% récompensée par l’atmosphère intemporelle de cet intérieur qu’on avait hâte de vous faire découvrir. Entrez.

Commençons par le salon qui, d’entrée, donne le ton.

 

La première chose que l’on remarque en découvrant l’univers d’Alice, c’est l’omniprésence de la couleur blanche aussi bien aux murs qu’à travers ses choix de mobilier & de décoration. « J’ai adoré la pureté qui se dégageait de l’endroit lors de notre première visite. Le blanc est très enveloppant, c’est l’élément majeur et le point de départ de tout mon intérieur. » 

L’art de manier le contraste

 

Cette couleur dominante a justement permis à Alice de marquer des points de contraste forts dans son intérieur. « Le noir par touches stratégiques me permet de mettre l’accent sur des pièces précises et de relever ce blanc omniprésent. Dans le salon par exemple, l’applique à bras crée un vrai cadrage autour du canapé blanc et met l’accent sur les oeuvres murales. »  

Virage à gauche vers le coin salle à manger

 

C’est dans l’aménagement de la salle à manger que ce fameux contraste atteint son apogée. « C’est assez paradoxal, j’aime autant la douceur des blancs et des beiges que les teintes sombres affirmées. On retrouve beaucoup ces harmonies dans le courant du Bauhaus qui est ma plus grande inspiration. Je trouve que c’est un exemple typique de l’intemporalité ! » nous confie-t-elle.

Zoom sur la table sculpturale en métal

Un coup d’œil à droite…

 

Et nous voilà face à la dernière trouvaille Selency d’Alice. « J’ai eu un vrai coup de coeur autant pour la forme très sobre de ce meuble secrétaire que pour la couleur de son bois. J’adore l’idée d’un meuble à multiples fonctions. Il me sert de bureau d’appoint le matin lorsque je consulte mes mails avec un bon thé chaud. Il fait aussi office de support décoratif pour mes céramiques et le placard renferme une petite partie de ma matériauthèque que j’utilise au quotidien pour travailler : ma caverne d’alibaba bien cachée. » Ou comment optimiser l’espace tout en beauté.

Une touche de couleur

 

Le conseil d’Alice pour réveiller certaines zones dans la décoration d’un espace ? Miser sur une couleur inattendue. Couleur toute trouvée de son côté, fan inconditionnelle du bleu Klein.

Le couloir au beau miroir

 

« Les pièces d’usages comme la cuisine, la chambre ou la salle de bains gravitent autour du salon et de la salle à manger. Il n’y a pas de m2 de perdus dans un couloir d’entrée interminable typique des haussmanniens, chaque pièce a la taille idéale selon moi. » Mention spéciale au miroir asymétrique qui apporte de la profondeur au couloir tout en restant fidèle à ce décor épuré.

Petit détour par la cuisine

 

À ce stade de la visite, vous l’avez sans doute déjà compris : Alice accorde une place de choix aux céramiques présentes dans chaque pièce de son appartement. « Lorsque je chine je suis toujours attirée par la céramique pour son côté vivant. Je stocke beaucoup dans les placards et je change régulièrement mes compositions pour un effet « nouvelle déco ». Je retrouve dans la céramique ce fil conducteur de l’authenticité auquel je tiens énormément. »

En chemin vers la chambre

 

On reconnait tout de suite le fauteuil Wassily de Marcel Breuer, première pièce à avoir investi l’appartement d’Alice : « Depuis très jeune je rêvais de m’offrir cette pièce de designer. On retrouve dans cette assise iconique l’intemporalité d’un style et une ligne très élégante. » On n’aurait pas mieux dit, côté Selency.

Au cœur de la chambre

 

Ici, pas de murs blancs. « Je souhaitais une ambiance douce et reposante pour ma chambre. Je suis une grande fan de méditation et il fallait que je puisse me ressourcer dans une pièce qui résonne en harmonie avec cette pratique. » Mission réussie grâce l’utilisation de la chaux pour son côté naturel et à cette teinte de beige très douce qui vient créer un joli contraste depuis l’ouverture du séjour. Nous voilà conquis.

Un dernier zoom pour clôturer cette visite en beauté.

Bienvenue chez Béatrice


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Visite chez Béatrice Laval

« Le mauvais goût n’existe que dans la tête des frileux » nous confie Béatrice.

Cette simple phrase, punchline ou mantra éternel — on vous laisse trancher — résume toute la vision portée par cette femme, Béatrice Laval, à la tête de la marque de déco Le Monde Sauvage. Qu’y lire ? Son insatiable soif de personnalisation et son refus catégorique de l’uniformisation. Et c’est cette philosophie, vous vous en douterez, qui nous a rapprochés de son travail et de la maison qu’elle dirige depuis 2012 après qu’en 1970, ses parents l’ont fondée. Notre rencontre a été si évidente qu’elle a donné naissance à une box déco co-brandée Selency x Le Monde Sauvage (bientôt de retour en stock, promis), à une abondante wishlist made in Béatrice sur le site et à cette visite privée.

Ne soyez donc pas frileux, entrez.

Pour un intérieur qui lui ressemble

 

Béatrice est de celles qui se réjouissent lorsque vous portez les couleurs que vous aimez et non les couleurs qui vous sont dictées. Que ce soit dans sa déco ou dans les collections de l’entreprise qu’elle dirige, on retrouve cette aspiration à la dé-uniformisation, et d’emblée, dans son salon.

L’art de manier les couleurs

 

Premier coup d’œil sur le wall of fame familial et on comprend : Béatrice aime l’art et le textile : « Le textile, c’est la douceur et la couleur. Un peu comme un vêtement peut refléter la personnalité de celui qui le porte, un textile d’intérieur sert à refléter la personnalité de ceux qui l’habitent. »

La charme de l’ancien. La modernité des couleurs.

 

L’appartement était inhabité depuis 20 ans lorsque Béatrice et sa famille y ont emménagé. Si le charme haussmannien n’a pas souffert de ses vingt années de solitude, de gros travaux restaient à réaliser. Ce qui n’a pas découragé Béatrice, architecte de formation, et l’a même décidée à tout refaire elle-même : « Lumière, balcon, distribution…. on a tout repensé. Et, une fois les gros chantiers terminés, j’ai notamment pris la décision de peindre le parquet en blanc, ce qui m’a permis de choisir la couleur des murs en toute liberté. »

Focus sur la salle à manger

 

« Il y a deux pièces charnières dans le séjour : notre table, un ancien établi d’atelier militaire, qui est le premier meuble que mon mari et moi avons acheté en commun, et notre tapis moldave, qui fonctionne comme un jardin au sol. »

Lorsqu’on lève la tête

Quelques pas dans la cuisine

 

Chez Béatrice, « la couleur est souvent le fil conducteur qui crée le liant : dans la cuisine, par exemple, le jaune du plafond descend sur les rideaux et se retrouve dans un bon nombre d’accessoires. »

Zoom sur la cuisine

L’harmonie, c’est la fusion

 

« À mon sens, le secret pour une harmonie, c’est de travailler l’espace. La pièce est un cube à 6 faces. Je travaille toutes ces faces souvent en lien les unes avec les autres, en ne gardant surtout pas l’opposition classique mur / plafond / sol. » Exemple parlant dans la cuisine où la fusion entre mur, sol et déco dépasse même l’harmonie pour faire place au trompe-l’œil. Archi-fan, coté Selency.

De l’autre côté du miroir

La chambre parentale et la madeleine de Proust de Béatrice Laval

 

Ce que préfère Béatrice sur Selency ? Tomber nez à nez sur des pièces vintage de la marque qu’elle dirige, Le Monde Sauvage. Parmi ces pièces, deux font office de « Madeleine de Proust » : la tête de lit en rotin, qu’on retrouve en pièce maîtresse de sa chambre, et la suspension en nacre, présente au dessus du lit également.

La fameuse suspension en nacre

De l’autre côté de la chambre

 

Pour terminer notre visite, un coup d’œil depuis la tête de lit en rotin où petits objets déco, matières naturelles, souvenirs de voyage, couleurs assumées et cheminée ancienne rappellent toute la philosophie déco de notre hôte : « Se faire confiance, oser et assumer ses envies, c’est le secret. »

Bienvenue chez Sarah


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Bienvenue chez Sarah

Il y a des lieux qui, à peine le seuil de la porte franchi, nous décrochent instantanément un : « Ah oui, quand même. » En découvrant le loft de Sarah ? Ce fût plutôt un : « AH OUI, QUAND MÊME. »

Et pour cause : cet ancien atelier caché dans une petite cour du quartier de Belleville à Paris réunit à lui seul nos mille et une envies déco. Et quand on dit « nous », on vous inclut vous car il y a fort à parier que l’univers de Sarah, la créatrice du service de végétalisation d’intérieur Sweet Jungle, vous décroche un grand « Ah oui, quand même. » à vous aussi.

« Ce qui me plaît le plus ici ? L’aspect industriel de cette ancienne imprimerie, son cachet, son histoire, les grands volumes, les espaces ouverts et surtout les verrières qui laissent entrer la lumière. C’est l’idéal pour les plantes. », nous confie Sarah pour qui, vous l’aurez vite compris, la végétation occupe une place tout aussi importante que le reste de sa déco dans son nid. Visite.

First things first : le rez-de-chaussée

 

La première chose qui nous séduit en entrant chez Sarah, c’est la présence chaleureuse des différents bois et la manière dont ils s’accordent dans l’espace salon & salle à manger. Des meubles au parquet en passant par les poutres apparentes, tout semble avoir été minutieusement étudié et, pourtant, elle nous confie : « C’était un pari : on a choisi les bois qui nous plaisaient pour nos meubles et, quand nous avons retiré toutes les bâches, nous étions heureux de voir que l’ensemble collait plutôt bien ! »

 

Le coin salon

 

Notre regard s’attarde ensuite sur cet audacieux duo de canapés Ligne Roset, les premiers à avoir investi les lieux. « Comme nous avons choisi un tissu de couleur vive pour nos canapés, nous avons préféré opter pour des teintes plus sobres pour le reste du mobilier. » nous explique Sarah.

 

Petit détour par la cuisine

 

« C’était important pour nous d’avoir une cuisine ouverte sur le salon et la salle à manger pour pouvoir cuisiner et discuter en même temps. »


 

On monte l’escalier : escale végétale

 

En un clin d’œil, on comprend que les plantes occupent ici une place de choix : « Chez moi, partout où il y a une place, il y a une plante. C’est pour ça qu’il n’y a plus de place ! J’ai même ajouté une étagère végétale devant la chambre des enfants : c’est notre petite jungle intérieure. » nous confie-t-elle.


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Virage à gauche, dans la chambre d’enfants

 

On remarque tout de suite, et non sans émerveillement, le grand filet suspendu de la chambre des enfants : « Ils en sont fous. Grâce au filet, ils peuvent sauter et grimper jusqu’au plafond ! Et, dans leur lit, ils ont l’impression de dormir dans un train couchette : chacun son wagon. » En bref, la chambre de rêve pour les enfants et les parents.

 

 

Ici encore, le mélange des bois marche à la perfection : on aime la luminosité du parquet au bois blanc, la modernité du grand lit et son bois clair et l’authenticité boisée du mobilier chiné. Mention spéciale à ce mur en ardoise qui apporte à la pièce des allures vintage de cour de récré.

 

Direction le dernier étage

 

Nous montons ensuite les marches de l’escalier en bois que Sarah et son conjoint ont tenu à conserver tel quel (charme XXL) pour nous diriger vers la chambre parentale.

 

Un détour par la salle de bains

 

« Nous avons quasiment tout refait avec l’aide d’un architecte, nous explique Sarah, et supprimer l’une des chambres qui se situait à l’étage faisait partie du projet. L’objectif final était de créer une grande chambre confortable et une salle de bains spacieuse ». Focus.

 

Au cœur de la chambre parentale

 

« Nous avons ouvert les combles dans notre chambre pour gagner en volume et mettre en valeur les belles poutres. » Le résultat ? Une lumière de dingue.

 

 

« Nous avons choisi d’appliquer un bleu profond sur les murs autour du lit pour créer une vraie ambiance nuit propice à la rêverie et à la lecture. On a privilégié le beige pour le reste des murs et recouvert le dressing de miroirs vieillis afin de garder une belle luminosité dans la pièce. » Le choix du sol n’y est pas pour rien lui non plus.

 

Zoom sur la commode

 

Sarah clôture cette visite en nous confiant son amour pour les pièces à histoire (cette commode en fait bien sûr partie) : « Je trouve que les objets chinés apportent bien plus de cachet et de caractère à un intérieur et qu’il est aussi plus facile de mélanger les styles ou les époques avec des objets qui ont une histoire. » Et on ne va certainement pas la contredire.



Bienvenue chez Séverine


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Bienvenue chez Séverine

Il y a des phrases qui nous émeuvent, d’autres qui nous font fondre. Comme : « Certains de mes meubles ont été réalisés sur-mesure et le reste a été chiné, en grande partie, sur Selency. » BAM : coup de foudre à Seattle Gentilly où Séverine — l’auteure de ces mots doux — nous accueille pour une visite particulière dans son nid douillet.

La fondatrice de la marque de bijoux parisienne « Titlee » (boutique dans le Marais qui vaut le coup d’œil sinon le coup de clic) a investi les lieux avec Olivier, son époux, Suzanne et Romy, ses filles de 7 et 9 ans, après 5 mois de travaux. Aidée par son architecte, Caroline Geffriaud, elle a notamment repensé tout le rez-de-chaussée pour créer un grand salon/séjour et gagner en luminosité dans une maison où le bois règne en maître-matériau et où les couleurs charment qui s’y aventurent. Comme vous le serez, vous, à travers cette visite déco.

D’emblée, le ton est donné

 

Parmi les atouts de la maison qui ont convaincu Séverine d’en faire son lieu de vie, figurent le grand escalier, les parquets et le grenier, qui l’a « immédiatement ramenée en enfance » nous confie-t-elle d’ailleurs sur ce dernier. Une sensation recherchée par Séverine et retrouvée lors de notre visite dès la salle à manger où chaises enfants côtoient sur un pied d’égalité chaises des parents. Le ton est donné.

 

 

Au cœur du salon

 

Le manque de murs devant lesquels placer des meubles a constitué une réelle difficulté à l’aménagement de la maison. Quelques meubles réalisés sur-mesure sont parvenus à résoudre ces problèmes comme la bibliothèque aux mille merveilles (dont la tête de céramique) du salon.

Un pivot & vue sur la salle à manger

 

L’aparté Selency
Ce qu’on aime ici, et ce qui fait fonctionner l’ensemble selon nous, c’est l’harmonie des bois entre les chaises (chinées sur Selency, #sisi) et le parquet + la symétrie parfaite entre la suspension danoise et la table Tulip d’Eero Saarinen. À copier bien généreusement.

 

 

Virage à droite, en direction de la cuisine

 

 

« C’est moi qui m’occupe de la déco, nous confie Séverine. J’ai gardé une grande part d’enfance dans mes inspirations si bien qu’imaginer et raconter des histoires à travers la déco font partie de moi. » Illustration réussie avec cette incroyable collection de PEZ.

 

 

C’est ici, dans la cuisine, que Séverine et sa famille passent le plus de temps ensemble. Sur place, Séverine nous explique aimer particulièrement « l’ambiance réchauffée par le bois et soulignée par des détails noirs (luminaires, radiateurs, fenêtres) » rendant l’espace contrasté, à la fois doux et fort.

 

Dans la chambre de Suzanne et Romy

 

Les niches, véritables leitmotiv dans le déco de Séverine (on en croise aussi dans la pièce à vivre), sont allées jusqu’à se loger dans chambre de Suzanne et Romy : « J’ai toujours adoré les maisons avec des petits coins cachés, secrets, qu’on a envie d’explorer. Je garde en souvenir la maison de la tante d’une copine d’enfance avec plein de petites pièces à mi-niveau reliées par quelques marches : c’était magique. »

 

 

« Les filles aiment beaucoup leur chambre avec le lit cabane réalisé par l’Atelier Barbier. Elles y ont chacune leur univers avec leur lit cloisonné et, en même temps, elles sont ensemble.
Pour moi, c’est LEUR maison dans la maison. »

 

L’univers de Séverine : son bureau & sa chambre

 

Au sein de son bureau, Séverine a encore une fois misé sur un mix meubles-chinés/meubles-sur-mesure. À la genèse de sa conception, étaient souhaités un grand plan de travail et plein de rangements fermés (avec quelques niches) qui optimiseraient la hauteur sous plafond. Mission accomplie par Camille Barbier et son architecte, Caroline Geffriaud, qui, à deux, ont répondu aux demandes de Séverine par la création d’un meuble sur-mesure et l’installation d’une verrière qui permet de faire circuler la lumière.

 

 

On termine notre visite par un zoom sur la chambre de Séverine où semble s’incarner toute sa déco-philosophie : « Je crois qu’il faut fonctionner à l’instinct et installer autour de soi des meubles ou objets de déco qui nous provoquent des émotions. Il ne faut pas hésiter à mélanger les styles & les époques et s’octroyer des changements selon ses humeurs. » Reçu 5/5 Séverine.

Bienvenue chez Mathilde


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Bienvenue chez Mathilde

C’est à Paris, un jour de lumière (oui, ça arrive), que Mathilde nous accueille dans son appartement. La chineuse assidue — en brocante comme sur Selency — nous confie alors avoir vécu à Shanghaï il y a quelques années et s’être réjouie de retrouver la richesse du design européen à son retour. Parce que le truc de Mathilde, c’est les pièces à histoire. Mention particulière pour les pièces signées, sa gourmandise préférée : « Occasionnellement, je craque pour leur caractère intemporel. Ces pièces vous suivent dans le temps et tous les déménagements sans perdre de charme ou de valeur. » Très juste. Ainsi, entre deux simples céramiques, un tapis contemporain ou une table de ferme classique, on a eu le plaisir de tomber nez à nez avec quelques pièces signées Breuer, Guariche, Castiglioni ou Yanagi. On vous emmène ici à leur rencontre.

Premiers pas

 

« La lampe, en tant qu’objet, me fascine, je pourrais les collectionner ! » nous confie Mathilde dont l’univers décoratif se dessine dès l’entrée : passion pour les luminaires, culture du bois, fascination pour le blanc et les matières, goût pour l’essentiel et recours au rangement esthétique… Le ton est donné.

 

 

Passage par la salle à manger

 

Très rapidement, Mathilde a opté pour une table de ferme, destinée à recevoir en nombre. Autour, elle a joué le contraste : « J’avoue avoir une passion pour l’esthétique Bahaus et la simplicité de ses lignes. Les deux modèles de Breuer que j’ai choisis (ndlr : les chaises) ont en commun cette structure tubulaire révolutionnaire. J’aime le contraste entre l’acier froid et le cannage plutôt chaleureux de la B32 et l’effet aérien de la B33. »

 


« Ce qui me fascine dans le blanc, c’est la douceur qu’il insuffle, sa faculté à faire rentrer et accentuer la lumière, à donner une sensation d’espace, à faire contraster les couleurs et les différents matériaux. »

Pivotez et vous voilà dans le salon

 

Ce sont les luminaires qui ont investi les premiers le salon. Autour d’eux, la décoration s’est organisée peu à peu dans un souci de luminosité globale : « La lumière est un peu une obsession. C’est elle qui nous a fait craquer pour cet appartement, ultra-lumineux le jour. La nuit venue, les lampes d’appoint permettent de donner vie à différentes sources de lumière et apportent une ambiance conviviale à l’appart. »


 

 

« Après les lampes, vint le canapé. Nous l’avons choisi pour son côté cosy et sa couleur qui lui permet de s’associer avec tout. »

 

 

Après avoir déniché ses chauffeuses Guariche sur Selency (retapissées d’un tissu en velours Pierre Frey), Mathilde a chiné sa table en loupe d’orme en deux clics : « Nous cherchions un matériau lumineux qui pouvait trancher avec la clarté du canapé et le plancher. C’était un pari mais nous en sommes ravis. »

 

 

Prendre son temps pour décorer, laisser les différents bois s’exprimer et le blanc adoucir les angles, tels sont les conseils de Mathilde : « L’important est de prendre le temps pour donner une âme à son intérieur et s’y sentir bien. Selon moi la décoration ne doit pas être figée, c’est un vrai terrain de jeu quand on aime cela. » Next playground : la chambre.

 

Comme dans une chambre de campagne ?

 

« C’est vrai, elle a ce petite quelque chose des maisons de campagne. Parce que je me suis naturellement orientée vers des teintes claires et naturelles qui accentuent la luminosité et apaisent par leur douceur, sûrement. En tout cas, on s’y sent bien. »

 

 

 

On termine la visite comme on l’a commencée, face à une autre lampe (elle aussi chinée et mise en vente sur Selency et par ces quelques mots de Mathilde : « Il est aujourd’hui tellement facile de changer de décoration, de vendre, de racheter, bref de s’amuser. » Clairement. Pourquoi s’en priver ?

Bienvenue chez Alexandre


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Bienvenue chez Alexandre

L’histoire commence il y a quelques mois sur Instagram. Alexandre, l’homme de Vaires-sur-Marne, y poste une photo de son intérieur et la signe d’un hashtag Selency vite repéré par notre responsable « community ». Et la voilà séduite. Par l’audace de la moquette verte qui prolifère sur le cliché ? Possiblement. Par les petits tabourets Perriand que l’on trouve chez Alexandre comme des bijoux nichés discrètement ? Assurément. Par la singularité de l’homme qui passe son temps dans les vide-greniers, s’entoure le cas échéant d’artistes et d’artisans, s’imbibe de leur art pour en extraire un autre : celui d’en retranscrire l’essence, avec son compagnon, sur un blog de leur conception ? Complètement. Mais, ça, on l’a appris tout récemment lorsqu’Alexandre a accepté de nous ouvrir les portes de son appartement.

« J’aime bien me présenter comme un garçon de son époque nostalgique d’un passé qu’il n’a pas connu » nous confie Alexandre à l’entrée de notre entrevue. On saisit alors toutes les subtilités de sa réflexion ; son espace aux allures de suite d’hôtel, nous plonge quelques décennies en arrière. Les meubles et la déco qui le régissent, eux, imposent une structure très contemporaine : « Nous avons souhaité uniformiser au maximum l’appartement pour avoir la sensation d’un grand espace plutôt que celle d’une multitude de pièces. » Pari gagné.

Exposer est un art

 

Chez Alexandre, les étagères et les bibliothèques sont aussi nombreuses que méticuleusement organisées. Pensées comme des albums photos, pleines de souvenirs, elles sont un mélange de trouvailles chinées et de pièces achetées chez des artistes rencontrés : « On aime qu’il y ait plusieurs niveaux de lecture sur ces étagères et qu’il faille un peu temps pour enregistrer tous les objets qui les peuplent. »

Quelques pas plus loin, vers le bureau

 

Un coup d’œil au sol et le coup de foudre opère : nous voilà nez à nez avec la moquette. Celle qui lie l’ensemble et crée un délicieux contraste avec l’essence orangée du bois, matériau star chez Alexandre, a été un vrai choix et une évidence dès le départ : « Nous avons privilégié l’esthétique au pratique. Nous préférions également de la couleur au sol plutôt que sur les murs. »

 

 

Au cœur de la pièce à vivre

 

La journée, le séjour baigne dans la lumière. De nuit, c’est une toute autre atmosphère nous confie Alexandre : « Nous avons tendance à multiplier les points lumineux pour moduler l’éclairage suivant nos besoins et jouer avec la lumière. Les suspensions de Noguchi sont les seules que nous utilisons pour les éclairages directs, elles suppriment la brillance des ampoules sans réduire la puissance d’éclairage. »

 

 

Dans la partie salon, à l’image du reste de l’appartement, s’opère un vrai dialogue entre le mobilier et les œuvres/objets collectionnés : « Les meubles, qu’ils soient signés Chapo ou Perriand, par leur matériau et leurs lignes pures, se font discrets et viennent de fait mettre en lumière les sculptures qui ont plus de présence et plus de relief. » nous explique Alexandre.

Place aux chambres

 

Ici encore, la moquette verte s’impose : « Là où habituellement on distingue des univers par des couleurs ou des matériaux différents, nous avons utilisé la même moquette et la même couleur sur les murs dans l’ensemble de l’appartement, même les chambres. Le fait d’avoir envisagé notre intérieur sur la base de ces deux éléments nous donne le sentiment de vivre dans une grande suite d’hôtel. ».

 

 

Sur place, on trouve ce même goût pour l’objet rapporté de voyage et cette passion pour un bois aux lignes pures si bien travaillées qu’il n’évoque paradoxalement qu’un effort simple et naturel : « J’aime qu’il y ait la main de l’homme derrière le meuble ou l’objet. Pour moi, ce sont les meilleurs compagnons du quotidien. En évitant le manufacturé autant que possible, les intérieurs gagnent en âme et en chaleur. » On n’aurait pas conclu plus adroitement cette visite d’appartement.

Bienvenue chez Eve


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Bienvenue chez Eve

Essayer de présenter Eve, c’est comme essayer de raconter un film qui a su nous parler. On voudrait tout dire mais on ne peut pas. On souhaiterait que tout le monde puisse la/le voir au moins une fois. On aimerait trouver les mots justes, sincères, francs, exhaustifs, humbles et solaires pour que vous vous représentiez tout à fait le phénomène rencontré mais on n’ose pas. Alors on triche, on triche en laissant Eve, elle-même et à travers la visite de son intérieur, s’exprimer.

Elle seule vous racontera comment une passionnée de déco et femme de médias devient un jour part-time architecte d’intérieur pour fonder son label « STUDIO MURS MURS ». Elle seule vous transmettra son goût pour les objets, les meubles, les matériaux, le style des années 30, les fenêtres à l’anglaise de son appartement, la peinture « calcaire à peine ombré » de ses murs et son appétit pour le changement. Elle seule vous confiera d’ailleurs comme elle vend, comme elle chine, comme elle revend et comme elle ne rechigne jamais à tout changer chez elle, pour la simple et bonne raison qu’elle « préfère s’attacher aux personnes qu’aux objets. »
Elle seule saura tout vous expliquer. Et, comme nous, on sent que vous allez vous régaler.

Une grande salle (pleine) de vie

 

Il faudrait presque inventer un nom pour désigner ces pièces de vie si caractéristiques de notre siècle. Celles qui comprennent salon, salle à manger, cuisine, bureau, entrée… Vous voyez ?

Une grande salle pleine de vie ? Allez. Sur la sienne, Eve nous confie : « Le volume, c’est la clef. Ici, les habitants précédents avaient eu besoin d’une troisième chambre et l’avaient créée dans un coin du salon. Cette petite chambre a sauté pour faire place à un grand salon où on respire et où on peut faire des fêtes sans contrainte. » L’idée d’un bureau fermé est, quant à lui, passé à la trappe pour se retrouver au cœur de cette grande salle de vie.

« L’harmonie vient toujours d’un mix de matières. »

 

Plancher en bois clair, mobilier en bois plus foncé, chaises en bois noir… chez Eve, l’éloge du matériau roi, mètre carré après mètre carré, ne tarit pas.
Et pour que l’harmonie soit en dépit des différentes nuances et essences de bois choisies, Eve a disposé çà et là des adjuvants déco : du mobilier en métal (comme la Diamond chair de Bertoia), des céramiques de différentes couleurs et plusieurs types de textiles (crémeux beni ouarain, quand tu nous tiens).

 

 

« J’aime bouger mes meubles et objets déco, je le fais tout le temps ! C’est fun, c’est mon labo et c’est d’autant plus facile que je ne suis pas très conservatrice. Le mouvement c’est la vie. »

L’espace salon dans le salon

 

« Pour délimiter des espaces dans une grande pièce à vivre, nous confie Eve, il y a des méthodes éprouvées : chez moi, un grand tapis de 12 m2 et de nombreuses assises, situées autour des tables gigognes, me permettent de créer l’espace salon. » Ajouter un meuble de rangement à chaque espace peut aussi être une bonne solution : « Ça évite que les objets se baladent en dehors de leur zone de fonction et ça contribue aussi à la fluidité et à la sérénité des lieux. » Good idea.

 

L’espace salle à manger

 

« Je suis une dingue de fleurs, je vais chez Aline, rue des Martyrs, et je ramène toutes sortes de cueillettes de mes ballades dominicales dans le Val de Loire… J’adore les fleurs des champs, les cosmos, les grandes brassées de jeunets au printemps et le mimosa en hiver ! »

La chambre parentale

 

Le confort d’une chambre n’attend pas. À son arrivée, Eve décide de couper le couloir qui mène aux chambres en deux. Son idée ? Créer une salle de bains liée à la chambre parentale. « L’expérience m’a appris quelque chose : quand je sens qu’il faudrait modifier au moyen de travaux quelque chose dès le départ, et même si ce sentiment n’est pas tout à fait rationnel, je le fais. Si je ne me lance pas, ça me poursuit et, 3 ans plus tard, il faut habiter à l’hôtel un mois pour finalement faire CES travaux. Moralité, une bonne déco ça démarre toujours par un brin d’audace. »