Tous les articles par Charlotte Cade

On fait tapis

INSPIRATION

On fait tapis

Dès le premier jour où vous avez investi cet appartement, où vous vous êtes installé dans ce salon en mélangeant récup et trouvailles insolites, vous vous êtes dit qu’il manquait quelque chose. Depuis, malgré les mises à jour fréquentes de décoration, ce quelque chose manque toujours… Voici quelques bonnes raisons de passer le cap : le tapis réchauffe incontestablement les soirées d’automne, il accueille les enfants qui jouent, les chiens aussi, et permet surtout de dissimuler les miettes le temps de retrouver la force de passer l’aspirateur… Le seul inconvénient sera de choisir le bon ! Entre authenticité mal contrôlée et modernité contestée, on a trouvé pour vous le bon compromis : le tapis Boucherouite ! Ces tapis originaires du Maroc sont réalisés de façon artisanale par les femmes berbères, qui récupèrent de vieux bouts de tissus inutilisés pour en faire des assemblages uniques aux motifs abstraits et colorés !

Pour voir tous nos tapis, cliquez ici

À table !

INSPIRATION

À table!

Elles sont petites, toujours de tailles sensiblement différentes, et ne se déplacent qu’à plusieurs. Comme dans une tribu, celle qui est à l’écart se sent abandonnée et inutile. Ensemble par contre, elles savent mettre l’ambiance, tournent, dansent, se bousculent, s’empilent même (ça c’est juste la nuit quand elles sont sures que personne ne les regarde) et se rangent calmement quand il est temps de se faire discrètes. Elles tiennent leur nom d’un personnage du théâtre des marionnettes : une femme qui apparaissait toujours entourée d’enfants… Evidemment vous avez trouvé, on vous parle des tables gigognes ! (A ne pas confondre avec cigogne parce que là tout d’un coup ça veut plus rien dire et votre réputation de décorateur avisé va rapidement s’envoler, comme une gigogne!). Ultra pratiques sans être trop présentes, elles servent de tables basses, de bout de canapé, de table d’appoint… et se rangent pour ne faire plus qu’une, dès que vous le décidez.

Pour voir tous nos tables gigognes, cliquez ici

Pile poil dans la tendance !

INSPIRATION

Pile poil dans la tendance !

Dans les années 1950, aller chez le barbier c’était tout
un cérémonial. Un rendez vous hebdomadaire qui se transformait en moment de détente symbolique, le tout dans une ambiance de film américain où les tatoués rencontrent les costumes trois pièces. Quelques décennies plus tard, cette institution se transformait en coup de rasoir matinal sous la douche, ou même pire, en laisser aller assumé… Une longue traversée du désert diront certaines !

La bonne nouvelle dans tout ça, c’est le retour des barbershop, mais surtout la possibilité de créer un salon dans son salon (sans se coltiner le barbier!). Les premiers fauteuils de barbier datent du 18ème siècle, mais on préfère la version démocratisée des années 50/60 en acier et cuir. Aujourd’hui, on recrée cette ambiance grâce à un miroir ou un fauteuil d’origine… Ce qui est sur, c’est qu’il n’y a pas plus confortable : appuie tête et repose pieds oblige !

Pour voir tous nos objets de barbier, cliquez ici.

Chasse aux trophées !

INSPIRATION

Chasse aux trophées !

Il est 7h du matin, il fait encore nuit, il pleut et le thermomètre affiche 3 degrés. Mais la chasse pour vous, c’est une passion et il en faudra plus que ça pour vous décourager. Après plusieurs heures de battue, de courses poursuites entre sangliers et chevreuils, et de balles perdues, vous l’avez eu. Et vous en êtes si fier que les bois de ce cervidé se retrouveront dans votre chambre… Ca c’est ce que vous racontez pour impressionner vos amis lors des diners, et ça marche! Et finalement, est ce si important de préciser que vous l’avez choisi depuis votre canapé ?! Dévoilez votre âme d’aventurier… On vous donne quelques idées et pour l’anecdote, à vous de faire preuve d’imagination, on vous fait confiance! Les trophées et massacres montent aux murs dès le XVII ème siècle mais sont d’abord réservés aux collectionneurs. Les amateurs de chasse et promeneurs du dimanche en manque de tribulations attendront le XIX ème siècle et la démocratisation de la taxidermie pour exposer têtes, crânes ou simples bois dans leur intérieur!

Pour voir tous nos trophées, cliquez ici

Stockez stylé !

INSPIRATION

Stockez stylé !

Ce magazine, vous l’avez acheté sans grande conviction, vous l’avez lu, sans grande conviction non plus. Et puis il a trainé, plusieurs jours, dans votre sac, au bureau, un peu partout en fait. En le re feuilletant un midi devant votre plat préparé, vous vous dites que ce petit article sur les progrès de la biodiversité en Europe pourrait impressionner à l’occasion, et mériterait d’être approfondi (ce que vous ne ferez jamais finalement, mais bon). En attendant ce moment utopique, pour vous faciliter la tâche et pour qu’il ne soit pas jeté malencontreusement parce qu’il trainait, encore, sur la table basse, on a trouvé à votre magazine une place de choix, sa place, juste à portée de main à côté du canapé. Tous ces articles à relire, ces programmes télé caducs, ces tests de personnalités à analyser et ces sudoku à finir… Allez, on leur laisse une seconde chance!

Les portes-revues qu’on aime sont vintage. Stars des années 50 ou 60, ils se sont appropriés le rotin, l’acier et même les fils de scoubidou. Ils n’ont pas vieilli et retrouvent tranquillement leur place dans le salon, ou dans la chambre.

Pour voir tous nos porte-revues et porte-vinyles, cliquez ici

Enfilade, mon amour

INSPIRATION

Enfilade, mon amour

« Stop ! Mets un dessous de verre avant de poser ton coca sur mon enfilade”.

2 possibilités : soit cette phrase vous rappelle la sainte parole de Mémé Paulette quand, marmot, vous déambuliez autour de son buffet préféré. Soit vous êtes à l’ouest et tapez actuellement “enfilades” sur Wikipédia.

Mais ce qu’Internet ne vous dira pas sur l’enfilade, c’est qu’il est le buffet sexy-vintage-ola-la du moment.
Flashback : dans les années 40’s, ce meuble haut comme 3 pommes et large comme 3 cubes se la jouait pièce maîtresse des salons (comprendre : on y mettait la radio au centre pour écouter les ondes de la BBC.)
Flashfoward : vous y planterez votre TV pour mater Netflix et vos invités voudront, à leur tour, y poser des coca sans dessous de verres. Mais ça peut faire un brin vintage les auréoles aussi, à vous de voir.

Pour voir toutes nos enfilades, cliquez ici

Chère Dame-Jeanne…

INSPIRATION

Chère Dame-Jeanne…

Il y a des personnes qui font partie des meubles. Et des objets qui font partie de la famille, comme la Dame-Jeanne. D’abord parce qu’elle a un nom, un vrai. Et aussi parce qu’on a tous eu une vieille tante qui lui ressemblait un peu. On l’a souvent vue dans son coin, cette imposante madame. Si grande, qu’elle devait forcément receler des trésors insoupçonnés. Ou a défaut, faire un super endroit où se cacher. En tout cas, ça fait longtemps qu’on ne l’avait pas vue. On est bien contents de la retrouver !

1347, une nuit d’orage. Chassée de son royaume de Naples, la Reine Jeanne trouve refuge chez un verrier de Draguignan. Elle demande une démonstration à l’artisan qui, un peu impressionné, souffle très fort dans sa canne et réalise une énorme bouteille… qu’il baptise du nom de son hôte royale.

La contenance des Dames-Jeannes peut aller de 5 à 50 litres environ. Pour l’huile, elles sont en céramique, avec des anses. Pour le vin, en verre, sans anse mais éventuellement couvertes d’osier. Dans votre intérieur, la Dame-Jeanne habille un buffet, une table ou une étagère en soliflore, en vase… ou seule, en simple élément de décoration. Eh oui, parfois, elle n’a besoin de personne, la Dame-Jeanne !

Pour voir toutes nos Dames-Jeannes et nos bonbonnes, cliquez ici

Alerte jaune !


INSPIRATION

Alerte jaune !

Vraiment trop fort, le jaune : toujours précieux – même quand il n’est pas d’or.

Blond comme les blés, il annonce la moisson au paysan laborieux. Safran ou de Perse, il fait surgir les caravanes des marchands d’épices venus d’Orient. Tirant vers l’orange, il met les voiles vers le sud de l’Italie ou les beaux mas de Provence. Doré comme les sables, il rappelle ces grains qu’on s’amuse en vain à compter quand ils coulent entre nos doigts de pieds. C’est aussi la botte de foin des siestes d’été, le brin de mimosa qu’on offre en promenade, et même la récompense finale des cyclistes du Tour de France.

Des jaunes, il y en a pour tous les moments précieux – il y en a même un pour l’apéro. Une vraie couleur primaire et prioritaire. Vous reprendrez bien un p’tit jaune ?