Pour l’avoir sur votre téléphone
Pour l’avoir sur votre téléphone
Il y a des semaines où tout s’enchaîne à merveille. Où on se prend à rêver d’un gratin dauphinois de bon matin et où on en déguste un à grands coups de fourchette quand vient le soir. Où on repère un intérieur à tomber via nos réseaux un jour et où on demande aux proprios l’autorisation de débarquer chez eux le lendemain. Où, un appareil photo à la main et des questions plein la bouche, on donne tout pour capturer l’essence et la philosophie de l’intérieur en question et où on sort tellement enjaillés à l’idée d’en déduire un reportage dédié, qu’on le fait vite. ASAP. À triple allure. Soit pile 10 jours après avoir dit à Maxime et Léa : « Enchantés et ravis de découvrir votre déco, vos pièces chinées, votre cocon imaginé à deux et d’en faire tout un billet. » Ceci est une histoire vraie et on voudrait vraiment remercier Maxime et Léa pour leur grande réactivité. Vous, vous n’avez plus qu’à savourer. Avec un gratin dauphinois ? Et pourquoi pas.
Crédits photos : © Selency
Léa, conseillère artistique pour des créations originales de TF1, et Maxime, entrepreneur, se sont installés dans cet appartement du 6e arrondissement parisien en novembre dernier. Depuis, ils ont accueilli une pléiade de pièces chinées avec patience et sens de la convivialité.
Si le couple a composé l’essentiel de sa déco à deux et selon les goûts de chacun, la cuisine, elle, est plutôt le produit de Léa : « J’adore les cuisines provençales qui vivent. Sur les étagères, il y a donc des vieux pots à pharmacie de ma grand-mère, des souvenirs de voyage, des théières (je les collectionne) et des graines bios en tout genre que je saupoudre tout le temps dans tous mes plats. L’idée était d’imaginer une pièce séparée qui donne envie de cuisiner mais aussi de papoter. Lorsqu’on reçoit, c’est un peu le coin des discussions plus intimes…
La hauteur sous plafond, le parquet qui craque, les moulures parisiennes, le caractère de l’immeuble et l’impressionnante luminosité sont autant de raisons pour lesquelles Maxime et Léa ont élu domicile près de ce poêle d’origine. De son angle, ce dernier domine fièrement la salle à manger.
Une toile signée Nuria Maria, symbole d’une sensibilité croissante du couple vis-à-vis de l’art, une table en granit contemporaine que Léa et Maxime ont — après de longues, très longues recherches — trouvée sur Selency, un lustre à pampilles super classique, des assises mi scandi mi design… vous voilà dans l’univers éclectique d’un couple qui puise son style dans sa philosophie : « Allier le beau à l’histoire, dénicher des pièces qui apportent une âme tout en respectant un mode de consommation en accord avec nos principes. »
« La salle à manger est une des dernières pièces qu’on a meublées. On y est allés très progressivement car on ne voulait pas la surcharger et continuer d’y circuler de façon fluide. C’est aussi un espace depuis lequel on adore travailler. »
Des canapés Le Monde Sauvage — pour leur style un peu bohème — et de la couleur, tels étaient les intentions décoratives de Léa et Maxime pour lancer l’étape salon. Ce sont elles qui ont donné le LA du séjour et qui ont dissuadé le couple d’opter pour une bibliothèque colorée : « On est restés sur du blanc pour ne pas surcharger. » Un blanc qui fait écho à la table basse en travertin, à la console demi-lune (à voir ci-après) au plateau en marbre et aux statues minérales.
À leur arrivée, Maxime et Léa ont tout pensé et réalisé eux-mêmes : les peintures, le papier-peint, les meubles sur-mesure, la déco jusque dans les moindres détails, c’est eux. Comme ce bureau où Léa télétravaille. Le bureau de Maxime ? Direction la chambre des parents.
Le mariage orange-bleu de la chambre est né d’un coup de coeur immédiat : « La peinture, le papier-peint et les rideaux… Presque tout a été choisi en même temps. La question était plutôt de savoir si on peignait toute la chambre en terracotta ou juste un mur… On a heureusement opté pour toute la chambre : il faut être tranché dans ses choix et surtout éviter les compromis tièdes… Sinon ça manque de personnalité. Il faut oser ! »
Dans ce nouvel épisode de notre podcast En belle voie, Ariel, le cofondateur de la marque AXS design, nous transmet avec énergie sa passion pour la brocante et son amour tout particulier pour la recherche de la pièce unique, pleine d’histoire et de transmission, mais aussi sa volonté de démocratiser l’accès à la seconde main.
« Je pense que le confinement a généré une prise de conscience énorme : on a un vrai retour vers des pièces plus durables & authentiques. »
On écoute ?
Stéphane Eicher aurait voulu déjeuner en paix, nous, on préfère déjeuner à plusieurs. Manet pensait déjeuner sur l’herbe, nous on verrait bien des chaises, une belle table, une nappe et de la vaisselle estivale, pas vous ? Navrés pour ce pied de nez à la culture française mais maintenant qu’on peut mettre le nez dehors, on ne va pas lésiner sur l’ambiance de nos repas au soleil et à rallonge, on est d’accord ? Alors, si vous avez un coin de jardin bien à vous — chanceux que vous êtes —, allez-y à fond sur vos tablées d’été (en petit comité, cela va sans dire, n’en perdons pas le sens des réalités) en vous inspirant de nos ambiances dédiées : brut de bohème, rotin bronzé ou mix de styles, c’est vous qui choisissez. Et à table après.
Crédits photos : 1. © Janne Peters ; 2. © Manolo Yllera ; 3. via Style files ; 4. © Bjurfors ; 5. © Soho Roc House Mykonos, Paraga.
Si vous connaissez cette sensation d’avoir une armoire qui déborde mais rien à vous mettre, vous tombez à pic ! Dans ce nouvel épisode de notre podcast En belle voie, la très solaire Émilie Albertini nous a présenté son projet The Dressing Therapy : une série de Masterclass qui propose un regard différent sur la mode et des conseils très concrets pour concilier plaisir, fun et éthique dans notre garde-robe.
Belle écoute !
Dans ce nouvel épisode de notre podcast En belle voie, Charlotte part à la rencontre de Julie Chapon, fondatrice de Yuka, l’application qui scanne et décrypte les étiquettes de nos produits alimentaires et cosmétiques. Depuis sa création en 2017, Yuka révolutionne les courses de près 23 millions d’utilisateurs en leur livrant à chaque « bip », une analyse du produit scanné et de son impact sur la santé. Au micro de Selency, Julie raconte tout de son projet : de son envie de bouger les lignes du système alimentaire actuel à sa sincère volonté d’améliorer la santé et l’impact environnemental de chacun, grâce à une prise de conscience globale côté consommateurs et industriels. On écoute ?
Belle écoute !